Montre-moi comment tu réagis à l’alcool et je te dirai qui tu es. Parce que rares sont ceux sur qui quelques verres de whisky ont peu d’effets. Une fois ivre, chacun se transforme en un autre personnage que celui interprété au quotidien. Une équipe de chercheurs de l’université du Missouri-Columbia a fait passer des questionnaires à 364 hommes et femmes. Deux fois: la première fois sobre, la deuxième ivres. Ils ont ensuite établi quatre catégories d’ivresse. Saurez-vous vous reconnaître ?
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Catégorie Mary Poppins
Elle n’a rien contre quelques mojitos, mais toujours de façon modérée, et responsable. Mary Poppins veut s’amuser tout en gardant le contrôle. Bonne copine sur qui on peut compter dans les moments difficiles, elle n’hésite pas à tenir les cheveux de sa meilleure amie pendant que celle-ci rejette les gâteaux apéros avec le sandwich de midi, la tête dans la cuvette des toilettes. Et elle ne lui en veut même pas d’en avoir lâché sur ses chaussures. Les Mary Poppins représenteraient 15 % des buveurs.
Catégorie Clark Kent
Si c’est votre première soirée avec lui, vous êtes loin de savoir de quoi il est capable. Réservé, il ne décroche presque pas un mot, parait très timide. Il reste sur le canapé dans son coin, à observer les autres. Mais comme dit l’adage, mieux vaut ne faut pas se fier aux apparences. Quelques shots de tequila plus tard, ce n’est plus le même homme. Il parle avec tout le monde, rit très fort, et danse partout. Ils représenteraient 20% des buveurs, dont une majorité d’hommes.
Catégorie Mister Hyde
Il a l’alcool mauvais. Pourtant agréable en temps normal, Mister Hyde devient un parfait connard lorsqu’il fait son apparition. Saoul, il devient hostile, agressif, presque dangereux. Selon les chercheurs, il fait partie de ceux qui sont les plus sujet au trou noir et aux démêlés avec la police pour état d’ivresse. Ils représenteraient 23% des buveurs, dont 2/3 de femmes.
Catégorie Hemingway
Ils sont les plus nombreux et ont l’alcool facile. Tout comme l’écrivain, qui affirmait pouvoir « boire n’importe quelle quantité de whisky sans être ivre », les Hemingway gardent le contrôle. Toujours conscients de leurs actes, capables de tenir des discussions intellectuelles même après avoir tombé la bouteille de rhum, ils sont les plus fiables. Enfin tout reste relatif.
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