C’est un running-gag qui dure depuis 1972 : le rockeur Alice Cooper se porte candidat à l’élection présidentielle américaine. Evidemment c’est une blague qui lui sert de tribune pour critiquer les hommes politiques.
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Cooper fait presque tout dans les règles de l’art. Ses slogans fonctionnent bien : « I can do nothing as well as they can do nothing » (« Je ne peux rien faire tout comme eux ne peuvent rien faire ») et « a troubled man for a troubled times » (« un homme tourmenté pour une époque tourmentée ») ; son suppléant Tom Hanks n’est pas encore au courant mais ça ne saurait tarder.
Un programme pour l’Amérique
Si Alice Cooper plaisante pas mal au sujet de cette candidature, il joue le jeu quand même et nous présente son programme sur son site :
– Faire revenir Brian Johson avec AC/DC.
– Ajouter au mont Rushmore le visage de Lemmy Kilmister, l’ancien leader du groupe britannique Mötörhead décédé d’un cancer fin 2015.
– Renommer Big Ben en Big Lemmy (Alice Cooper a effectivement prévu un programme de politique internationale).
– Ajouter à chaque siège dans les avions un porte-gobelet.
– Interdire les papotages dans les cinémas.
– Interdire les selfies sauf pour la journée nationale du selfie.
« I hate politic »
Dans une vidéo pour le site de CNN, Cooper émet tout de même quelques réserves sur son élection : « Je n’ai jamais vu un président prendre ses fonctions et finir son mandat sans avoir les cheveux blancs. Regardez Obama, il est arrivé à la Maison Blanche comme une rock star et il en sort grisonnant. Je ne veux pas ça. Je suis une rock star et je veux pouvoir monter sur scène avec mes cheveux noirs, même si c’est une coloration ».
En guise d’hymne de campagne, Alice Cooper a ressorti son titre Elected du 1972. L’Express nous rappelle que cette chanson avait été présentée pendant la campagne de réélection de Richard Nixon et s’achève part « Tout le monde a des problèmes/Et personnellement, je m’en fiche ».
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