Ce samedi 8 avril, le fauteuil de l’émission On n’est pas couché à vu les personnalités politiques défiler. Après Jean-Luc Mélenchon, ce sont Benoît Hamon puis Nathalie Arthaud qui ont pris place. “Je considère qu’il y a sur le fond des proximités politiques” Le candidat du Parti socialiste a tout d’abord été interrogé sur une potentielle […]
Ce samedi 8 avril, le fauteuil de l’émission On n’est pas couché à vu les personnalités politiques défiler. Après Jean-Luc Mélenchon, ce sont Benoît Hamon puis Nathalie Arthaud qui ont pris place.
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« Je considère qu’il y a sur le fond des proximités politiques »
Le candidat du Parti socialiste a tout d’abord été interrogé sur une potentielle alliance avec le candidat de la France insoumise lors du premier tour. Alliance qu’il a une nouvelle fois réfutée à l’antenne de France 2.
http://www.youtube.com/watch?v=90CD_c2xutI
Plus tard dans la soirée, Laurent Ruquier aborde le sujet épineux du second tour : « Par le plus grand des malheurs, vous n’êtes pas au second tour. Vous préférez appeler à voter François Fillon, Emmanuel Macron ou Jean-Luc Mélenchon face à Marine Le Pen ? », demande t-il. La réponse de Hamon se révèle alors claire et précise : « Je vais vous répondre franchement, Mélenchon. »
Acclamé par le public, il poursuit :
« Je vais aller plus loin. Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui je considère qu’il y a sur le fond des proximités politiques, sinon nous n’aurions pas essayé de nous rassembler (…), c’est la proposition que je lui avais faite.”
Yann Moix reproche un double discours à Hamon
Si cette déclaration a semblé plaire aux internautes, à en voir les nombreux tweets élogieux, Yann Moix reste quant à lui sceptique (46:18min) :
« Vous avez un petit peu un double discours. Quand on va sur internet, il y a des réseaux sociaux militants de votre campagne, où il y a des « des éléments de langage », où vous appelez à dire que Mélenchon parlait de « bavardages » pour les crimes de guerre en Syrie, alors que l’AFP a reconnu que c’était une erreur. »
Avant d’enchaîner sur un autre exemple, relatif à la Russie :
« Vous demandez aussi à ce qu’on pose la question de Mélenchon et des lois homophobes en Russie, voulant faire accroire qu’il y a une certaine proximité intellectuelle entre Poutine et Mélenchon. Or, il a passé sa vie à dire qu’il était plus proche de ceux qui sont en prison en Russie que du leader russe (…) Je crois que sur Jean-Luc Mélenchon vous avez une certaine forme de double langage, en en disant beaucoup de bien ici, et en demandant à vos sbires d’en dire beaucoup de mal. »
Le candidat à la présidentielle a répondu en mettant en avant « de vrais désaccords » relatifs à la Syrie et la Russie :
Qu’est ce qu’elle vaut notre petite présidentielle quand Bachar Al-Assad gaze des gosses ? Rien. C’est notre humanité qui est mise en question quand on voit cela. Ce que je leur reproche, c’est de continuer à être ambigus vis-à-vis de Poutine, qui, lui, soutient ouvertement Bachar Al-Assad. Moi, président de la République, il n’y a pas de solution en Syrie avec Bachar Al-Assad” conclut-il.
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