Le pilule ne semble toujours pas passer pour Vincent Bolloré. Le groupe au nom du tycoon breton a dénoncé, dans un communiqué transféré à l’AFP, “une volonté avérée de lui nuire en le dénigrant gravement”. Le coupable: France 2, à qui le nouveau patron de Canal + reproche la rediffusion (la première diffusion a eu lieu le 7 avril), […]
Le pilule ne semble toujours pas passer pour Vincent Bolloré. Le groupe au nom du tycoon breton a dénoncé, dans un communiqué transféré à l’AFP, « une volonté avérée de lui nuire en le dénigrant gravement ». Le coupable: France 2, à qui le nouveau patron de Canal + reproche la rediffusion (la première diffusion a eu lieu le 7 avril), jeudi soir, du Complément d’enquête consacré à sa pomme.
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« Afin de mettre un terme à cette campagne insidieuse et de protéger tant les intérêts de ses salariés que de ses actionnaires, le groupe Bolloré a assigné France 2 afin d’obtenir réparation devant le tribunal de commerce de Paris de son préjudice évalué à 50 millions d’euros », peut-on lire dans le communiqué.
50 millions, un montant qui interpelle. D’autant que l’assignation a lieu devant le tribunal de commerce, et non le tribunal correctionnel. En gros, Vincent Bolloré n’attaque pas pour diffamation, donc le fond, mais bel et bien sur la forme. L’industriel souhaite défendre son image et ne conteste plus – pour le moment ?– la véracité des informations dévoilées dans le documentaire.
>> Pour Vincent Bolloré, le reportage de Complément d’enquête à son sujet était truqué
Que retrouve-t-on dans ce documentaire de Complément d’enquête ? Une large partie est consacrée au parcours de l’industriel, notamment sur les activités de son groupe en Afrique. Vivement critiqué depuis sa reprise en main de groupe Canal + au début de l’été dernier, Vincent Bolloré semble désormais décider à reprendre, en s’attaquant au porte-monnaie de ses concurrents hertziens.
L’enquête de Complément d’enquête est disponible en intégralité ici.
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