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On le pensait à la retraite, il n’en est rien. Michel Leeb continue de faire des sketchs et d’être invité à la télé – chez Ardisson, samedi 4 novembre – pour en parler. Pis, il a ressorti de ses plus mauvais cartons son indigeste « sketch de l’Africain ».
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« Le sketch actuellement sur scène, je fais l’Africain, c’est-à-dire que je raconte l’histoire du jazz en partant de l’Afrique, vraiment, avec un personnage qui parle de cette manière-là. Parce que l’Afrique, c’est ce langage-là. Je fais une caricature de ce personnage« , a raconté Michel Leeb, en prenant un accent africain très prononcé, ajoutant : « Mais après ça devient le jazz, mais il n’y a jamais eu une seconde une once de racisme« . Très bien.
Ni la moquerie de Laurent Baffie -« Et à la fin, tous ces gens qui lèvent le bras » – ni le rappel à la raison de la voix de l’émission – « Sachant que l’Afrique compte un milliard trois cents millions d’habitants, pouvez-vous nous préciser ce que vous appelez l’accent africain ? » – n’y feront rien. Leeb persiste et signe dans le malaise : « Excellente question ! Quand je suis allé en Côte d’Ivoire ou au Cameroun faire des sketchs, à chaque fois que je sortais de scène, les Africains venaient me voir en disant : ‘Nous, on n’est pas d’accord du tout. On n’aime pas du tout ce que vous faîtes, parce que ça, ce n’est pas le bon accent’, a imité de nouveau Michel Leeb, poursuivant son histoire : Ça, c’est l’accent du Cameroun, alors que nous c’est la Côte d’Ivoire, ce n’est pas pareil !«
Il n’y a finalement que le présentateur de l’émission pour trouver ça drôle : « Maintenant, vous n’êtes plus tout seul. Gad Elmaleh et Kev Adams ont fait un sketch sur les Chinois. Ils se sont fait allumer comme personne. Maintenant, vous êtes trois !« , a ironisé Ardisson…
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