Créée en 2017, la marque Girls On Tops lance une ligne de t-shirts pour soutenir la lutte contre les inégalités de genre dans le milieu du cinéma. En inscrivant le nom d’actrices et réalisatrices en lettres capitales sur des t-shirts en coton, les trois designers ont suscité un bel engouement dans le monde du 7ème art.
Greta Gerwig, Annette Bening, Mia Hansen-Løve ou Isabelle Huppert. Autant de noms d’actrices ou de réalisatrices figurant en lettres noires capitales sur les t-shirts de la jeune marque londonienne Girls On Tops.
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Créée par Louisa Maycock, Daniella Verektenidi et Jake Cunnigham en 2017, le projet est né suite à la projection du film de Mike Mills 20th Century women sorti en 2016. Les jeunes créateurs imaginent alors des t-shirts sur lesquels s’inscrivent les noms des actrices du film à la manière des groupes de rock, dans un esprit oscillant entre cool et activisme. Le nom de la marque britannique est un jeu de mot sur le terme « top » : il veut à la fois signifier « tout en haut » (« les filles tout en haut ») et « haut » dans le sens de t-shirts (« les filles sur des t-shirts »).
Un t-shirt étendard
Bien qu’imaginée avant l’émergence des mouvements Me Too et Time’s Up, l’enseigne a pleinement conscience d’avoir contribué au développement de ces derniers. Les trois créateurs décident dans un premier temps de collaborer avec le Bechdel Test Fest, manifestation qui a pour objectif de présenter des films ayant passé avec succès le fameux Test de Bechdel (qui démontre comment un grand nombre de livres ou films est centré autour du point de vu masculin). À l’une des projections, un des t-shirts de la marque est acheté puis photographié et relayé sur Twitter. Le post crée alors un bel engouement chez les célébrités et les acteurs du monde entier qui multiplient les commandes : la réalisatrice et actrice Greta Gerwig porte même le t-shirt « Agnès Varda » quand elle pose dans les pages du magazine Stylist.
Véritable démarche activiste, les recettes des ventes de la marque seront en partie réinvesties dans la production de films de réalisatrices comme Favorite Thing d’Amanda Eliasson ou le premier long-métrage de Nia Childs The Other End. Le site de l’enseigne va également devenir une plateforme de soutien à la critique cinématographique féminine.
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