Greenpeace dénonce l’usage de l’huile de palme dans l’alimentation et aligne Nestlé. Les réseaux sociaux se sont emparés de l’affaire.
Comment exister sur le net ? La question qui obsède les compulsifs du LOL en mal de notoriété sur Twitter préoccupe aussi les grandes marques qui se sont pressées au salon E-marketing Paris. Surtout quand surgit le délicat sujet des réseaux sociaux comme l’explique le site Stratégies.fr.
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L’idée générale étant que le net génère du bruit, un ensemble de conversations qu’il vaut mieux maîtriser pour qu’il ne se retourne pas contre vous (Web Strategy).
Nestlé vient d’en faire la douloureuse expérience mi-mars en gérant sa communication de la pire manière possible, au point de devenir un cas d’école du “don’t” en cas de mauvais buzz sur le web.
Tout commence avec une parodie de la pub Kit- Kat postée par Greenpeace pour dénoncer la déforestation en Indonésie dont est responsable la production d’huile de palme, utilisée dans la recette de la barre chocolatée, propriété du géant suisse.
Suivent un site dédié et un kit de l’activiste anti-Nestlé en ligne. Le tout se répand comme une traînée de poudre qui enflamme la page Facebook de la marque, inondée de commentaires vengeurs, à l’instar de Twitter. L’affaire enfle, jusqu’à toucher les médias de masse, comme CNN.
D’abord silencieux, puis menaçant, Nestlé finit par annoncer la rupture de ses contrats en Indonésie, mais sans jamais ouvrir le dialogue avec les internautes qui ne décolèrent pas – à part une page de questions-réponses non-interactive.
Pourtant la marque n’est pas la pire en la matière selon le baromètre WWF, mais paye le prix de son arrogance. Les spécialistes du web marketing, ravis de voir leur prophétie se réaliser en matière d’e-réputation, commentent l’affaire à tour de bras sur Marketing Durable, Cbwebletter.
Consacrant du même coup l’importance des médias sociaux, dont Coca- Cola a déjà fait le centre de son attention marketing avec sa théorie : “pêcher là où se trouve le poisson”. Les supermarchés Casino jouent, eux, les fayots en annonçant la suppression de l’huile de palme de 570 de ses produits en marque propre, suivant l’exemple du groupe anglo-néerlandais Unilever et de Nestlé.
Une bonne nouvelle pour les orangs-outans et pour la santé mais pas forcément pour les producteurs indonésiens selon Perspective Monde.
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