Dans un pays où la police des mœurs fait la loi, dur de rencontrer des partenaires. En Iran, la règle est vraie, mais les citoyens désireux de trouver l’amour ou un coup d’un soir ont un nouvel allié : Tinder. Officiellement, l’application de rencontre est bloquée par le régime de Téhéran. En effet, pour utiliser […]
Dans un pays où la police des mœurs fait la loi, dur de rencontrer des partenaires. En Iran, la règle est vraie, mais les citoyens désireux de trouver l’amour ou un coup d’un soir ont un nouvel allié : Tinder.
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Officiellement, l’application de rencontre est bloquée par le régime de Téhéran. En effet, pour utiliser Tinder, il faut un compte Facebook, or les réseaux sociaux sont proscrits. Mais malgré cette interdiction, environ 4 millions d’Iraniens seraient sur Facebook, multipliant les stratagèmes.
Sur le site du Guardian, un journaliste d’origine iranienne fait le voyage à Téhéran et tente d’y mesurer l’utilisation de Tinder. Son premier constat, c’est que depuis quelques années, l’étau sur les mœurs semble se desserrer :
“Pendant le temps que j’ai passé dans la capitale iranienne, j’ai remarqué que draguer n’était plus une opération sous couverture, mais était devenue quelque chose de tout à fait normal.”
Les quelques filles avec lesquelles il match lors de son séjour sont jeunes et utilisent l’application régulièrement. Pour autant, la pratique reste taboue.
Au sujet de son utilisation de Tindr, l’une d’elles confie au journaliste « ne pas être prude, mais que si jamais ses parents apprenaient sur son activité sexuelle, elle serait certainement jetée hors de la maison.«
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