La politique homophobe impulsée par Giorgia Meloni se développe en Italie, avec des décisions qui ont des répercussions directes sur la population.
La coalition de droite menée par Giorgia Meloni en Italie est ouvertement homophobe et ne cesse de remettre en question les droits des personnes LGBTQIA+. Depuis le mois de janvier, les maires des villes ont reçu la demande de ne plus transcrire les actes de naissance des enfants conçus par GPA ou PMA à l’étranger.
33 enfants orphelins
Depuis mi-juin, le parquet de Padoue (Italie) a décidé de contester, suite à la demande de l’exécutif, les actes de naissance de 33 enfants de couples lesbiens, pour ne reconnaître que la mère qui les a portés. Cela concerne des enfants qui ont été reconnus à l’état civil de la ville depuis 2017 comme ayant deux mères. À cela vient s’ajouter la question du nom de famille ; l’enfant pourra garder seulement celui du parent biologique.
En réaction, ce vendredi 23 juin, plus de 300 femmes ont participé à un sit-in devant le tribunal de Padoue. Certaines personnalités politiques de gauche se sont exprimées sur les réseaux sociaux telles qu’Alessandro Zan, un parlementaire, qui a tweeté : “L’ordonnance du Parquet […] est inhumaine et cruelle, conséquence directe de la politique de persécution du gouvernement contre les familles arc-en-ciel. Ces enfants resteront orphelins d’une de leur mère par décret.”
Un “délit universel”
Cette guerre contre les familles “arc-en-ciel” (c’est de cette manière que l’on nomme les familles homoparentales en Italie) n’en est qu’à ses débuts. Depuis le 19 juin, les député·es ont commencé à examiner une proposition de loi visant à poursuivre les Italien·nes qui ont eu recours à une PMA ou à une GPA à l’étranger. Ces couples-là pourraient encourir jusqu’à deux ans de prison et une amende de plus d’un million d’euros.