Alors qu’elle fermait ses volets, dans son appartement au dessus des affrontements entre police et manifestants, une femme de 80 ans a été frappée par une bombe lacrymogène. Elle est décédée à l’hôpital.
Samedi, une octogénaire marseillaise est décédée après avoir été touchée par une grenade lacrymogène, alors que des échauffourées opposaient dans sa rue forces de l’ordre et manifestants lors d’une manifestation des gilets jaunes. L’information a été révélée ce lundi par France Bleu à Marseille. La femme tentait de fermer ses volets, depuis son appartement au quatrième étage, quand elle a reçu au visage l’engin explosif. Transportée dans un hôpital de la cité phocéenne, elle a été opérée mais est décédée ‘d’un choc opératoire’, a indiqué ce lundi le procureur de la République à Marseille, Xavier Tarabeux, cité par la radio locale.
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Affrontements sur le Vieux-Port
« A ce stade, on ne peut pas établir de lien de cause à effet entre la blessure et le décès », a ajouté le procureur. Néanmoins, il a précisé que des plots de grenades ont été retrouvés au domicile de la vielle dame. Son appartement se situe non loin du Vieux-Port où des affrontements ont éclaté entre la police et des manifestants à la fin du cortège des gilets jaunes mais aussi de marches contre l’habitat indigne et contre la précarité, cette dernière à l’initiative de la CGT.
Après les échauffourées à Marseille, une odeur de brûlé flotte dans les rues du centre-ville tandis que les rues restent jonchées de poubelles incendiées. pic.twitter.com/OwkXO1h1B3
— France Bleu Provence (@bleuprovence) December 1, 2018
Samedi, toujours, deux hommes ont été gravement blessés dans le centre de Paris. Sous la force de la foule, une barrière du Jardin des Tuileries a cédé et est tombée sur eux. L’un d’entre eux est dans le coma. En tout, plus de 100 personnes ont été blessés lors des événements de la capitale.
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