Après le Conseil de l’Europe, c’est au tour de l’ONU de demander des comptes à la France sur sa gestion du mouvement des gilets jaunes.
L’acte XVI des gilets jaunes a été marqué par de nouvelles images de violences policières envers des citoyens, notamment dans le Sud-Ouest. Des événements qui s’ajoutent à la longue liste des images de violences qui ont émaillé le mouvement depuis l’acte I, le 17 novembre 2018, où l’usage du LBD, le lanceur de balle de défense, est de plus en plus décrié.
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« Nous demandons urgemment une enquête approfondie »
Mi-février, le Conseil de l’Europe avait pointé du doigt l’usage de cette arme par les forces de l’ordre hexagonales. Mercredi 6 mars, c’est au tour de l’ONU de critiquer la France dans la gestion de cette crise. En conséquence, elle a réclamé à la France une enquête sur l’« usage excessif de la force », par la voix de Michelle Bachelet, haut-commissaire aux droits de l’homme de l’instance : « Nous encourageons le gouvernement à poursuivre le dialogue et demandons urgemment une enquête approfondie sur tous les cas rapportés d’usage excessif de la force », a-t-elle déclaré depuis Genève.
"Nous encourageons le gouvernement (français) à poursuivre le dialogue et demandons urgemment une enquête approfondie sur tous les cas rapportés d'usage excessif de la force", a déclaré la Haut-Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU Michelle Bachelet #AFP
— Agence France-Presse (@afpfr) March 6, 2019
Elle a souligné que les gilets jaunes manifestaient contre « ce qu’ils considèrent comme (leur) exclusion des droits économiques et de (leur) participation aux affaires publiques », tout en rappelant que « les inégalités touchent tous les pays » et que « mêmes dans des Etats prospères, des gens se sentent exclus des bénéfices du développement et privés de droits économiques et sociaux ».
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