Gérard Depardieu a accordé exceptionnellement 20 minutes d’interview à Léa Salamé pour France Inter à l’occasion de la sortie de “Valley of Love”, de Guillaume Nicloux, avec Isabelle Hupert. Dans son restaurant de la rue du Cherche-Midi, à Paris, Depardieu s’est confié sur son état d’esprit sur le tournage de ce film qu’il trouve “bon”, et […]
Gérard Depardieu : « C'est compliqué d'être vrai… par franceinter
Gérard Depardieu a accordé exceptionnellement 20 minutes d’interview à Léa Salamé pour France Inter à l’occasion de la sortie de « Valley of Love », de Guillaume Nicloux, avec Isabelle Hupert. Dans son restaurant de la rue du Cherche-Midi, à Paris, Depardieu s’est confié sur son état d’esprit sur le tournage de ce film qu’il trouve « bon », et qu’il décrit comme « une nouvelle fantastique, un peu à la Lovecraft ».
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Au cours d’une petite digression, il revient sur le personnage qu’il semble incarner à la fois dans et en dehors de ses films : « Mon énergie, c’est la même. C’est compliqué d’être vrai et sensible. Je ne suis pas toujours vrai, mais je suis vrai aussi dans ma connerie. Je revendique mes dérapages : si on ne dérape pas, on est quand même con. Je ne voudrais pas être aimé à 100%. »
« Valley of Love » raconte l’histoire d’un père qui a perdu son fils. A-t-il pensé à son fils Guillaume, mort en 2008, dans le désert américain ? « Je pense tout le temps à Guillaume, de même qu’à Maurice (Pialat), de même qu’à Truffaut, de même qu’à Barbara, de même qu’à Marguerite (Duras). Il n’y a pas un être particulier, mais des émotions qui me font penser à… », explique-t-il.
Enfin, il déclare ne pas avoir bu une goutte d’alcool sur le tournage du film : « Je ne bois pas toujours d’alcool. Je préfère regarder des gens, et il y a des gens qui m’enivre. La vie m’enivre davantage que l’alcool. Des situation sont enivrantes, comme les prémisses d’un état amoureux. le désir est parfois plus important que le plaisir ».
La suite de l’interview est en ligne ici.
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