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Invité dans l’émission matinale « Bourdin Direct » sur BFMTV et RMC ce vendredi 9 février, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a affirmé que le harcèlement sexuel était un « petit délit ». (à partir de 7:21 dans la vidéo)
Interrogé sur la mise en place de la nouvelle Police de sécurité du quotidien (PSQ), le ministre est revenu sur le rôle de ces policiers dans les quartiers prioritaires. « Nous voulons faire en sorte que le droit soit à nouveau respecté dans les quartiers de reconquête républicaine« , a ainsi expliqué l’ancien maire le Lyon.
Machine arrière
Pour cela, celui-ci explique qu’il y aura un « couple police-justice » qui sera « assez proche, de manière à ce que les sanctions deviennent effectives ». La méthode utilisée sera la forfaitisation, « c’est à dire taper tout de suite dans le porte-monnaie ». Gérard Collomb annonce que les amendes seront de l’ordre de 200 euros.
« 200€ d’amende pour quoi ? Si on commet quel genre de délits ?”, interroge alors Jean-Jacques Bourdin. « Les petits délits, c’est à dire trafic de cannabis, harcèlement sexuel, ou bien l’occupation sauvage et attitude agressive vis à vis de personnes… (…) Ceux là qui gâchent la vie de nos concitoyens », répond ainsi Gérard Collomb
Le ministre de l’Intérieur est revenu par la suite sur ses propos sur Twitter, expliquant qu’il parlait de harcèlement de rue et non de harcèlement sexuel.
Je parlais bien évidemment du harcèlement dit « de rue » (outrage sexiste) évoqué à plusieurs reprises par le Gouvernement et mentionné en ces termes hier lors de la présentation de la #PoliceSécuritéQuotidien.
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 9 février 2018
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