A quelques jours du lancement de la 71e édition du Festival d’Avignon, une fusillade meurtrière a éclaté, ce dimanche 2 juillet vers 22h30, dans la ville du Vaucluse, faisant huit blessés. L’échange de tirs a eu lieu devant la mosquée du quartier de la Grange d’Orel, pourtant réputé calme. L’hypothèse d’un règlement de comptes entre bandes rivales est privilégiée. « De ce que l’on sait ce soir, la mosquée n’était pas visée, les faits se sont passés dans la rue de l’établissement religieux mais sans lien avec ce dernier », a assuré le parquet à l’AFP, écartant la piste terroriste.
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#Avignon : la piste de l'attentat écartée après la fusillade https://t.co/H3WzW1sjT6 pic.twitter.com/CEhAg9Spjt
— La Provence (@laprovence) July 2, 2017
D’après les informations de France Bleu Vaucluse, les auteurs de la fusillade – quatre hommes cagoulés selon les témoins – sont arrivés à bord d’une Renault noire, et ont fait feu au hasard avec des fusils de chasse avant de prendre la fuite. Quatre des huit victimes ont été hospitalisées, leur pronostic vital n’est pas engagé.
« Au hasard, ils ont tiré dans le tas »
« Ils ont tiré sur tout le monde… Au hasard, ils ont tiré dans le tas, boum boum boum ! Ils nous ont couru après et nous ont tiré dessus jusque devant le snack », relate un témoin.
« Ils tirent sur n’importe qui. Les gens avec qui ils se sont battus ils ne sont même pas là », poursuit-il. Parmi les victimes, on compte un père de famille qui sortait de la mosquée, et une fillette. Le même témoin affirme qu’un jeune éloigné de tout conflit a aussi été pris pour cible : « Il y a aussi un jeune qui s’est fait tirer dessus, ce n’est pas un délinquant. Il est maçon à son compte, il paye ses impôts comme tout le monde et il s’est fait tirer dessus. » La police judiciaire est chargée de l’enquête.
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