[Mise à jour du 4 février 2016 à 15h20] Nicolas Hulot a annoncé sur Twitter en début d’après-midi qu’il refusait l’offre du Président. Nicolas Hulot n’entrera pas au gouvernement. Il remercie le Président de la confiance qu’il n’a cessé de lui accorder. — Nicolas Hulot (@N_Hulot) February 4, 2016 Selon Europe 1, le Président Hollande aurait proposé […]
[Mise à jour du 4 février 2016 à 15h20] Nicolas Hulot a annoncé sur Twitter en début d’après-midi qu’il refusait l’offre du Président.
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Nicolas Hulot n’entrera pas au gouvernement. Il remercie le Président de la confiance qu’il n’a cessé de lui accorder.
— Nicolas Hulot (@N_Hulot) February 4, 2016
Selon Europe 1, le Président Hollande aurait proposé ce mercredi au militant écologiste Nicolas Hulot un poste de « ministre d’Etat au périmètre le plus large possible », avec l’Ecologie, mais aussi l’Energie ou les Transports. Alors que la rumeur voudrait que Laurent Fabius quitte les Affaires étrangères pour replacer Jean-Louis Debré à la tête du Conseil constitutionnel, François Hollande pourrait gagner en popularité en faisant entrer cet homme, toujours populaire auprès de Français, dans son gouvernement.
Dans un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche du 31 janvier, l’ex-animateur de l’émission Ushuaïa a en effet été sacré par 61 % des sympathisants de gauche et 50 % des Français comme la personnalité de gauche dont ils souhaitent qu’elle joue un rôle important à l’avenir.
Il « n’a pas l’air spécialement partant »
Mais, selon une source proche du chef de l’Etat citée par TF1, Nicolas Hulot « n’a pas l’air spécialement partant ». Après avoir mis un terme en janvier à sa mission de trois ans d’envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète, il confiait au Monde avoir « besoin de répit, de recul », tout en excluant de se présenter aux primaires de la gauche.
D’autant que le poste de ministre l’empêcherait d’être candidat à l’élection présidentielle de 2017, ambition qu’il n’exclut pas. Le candidat déchu à la primaire Europe Ecologie Les Verts de 2011 ne pourrait pas non plus, à défaut d’être candidat, avoir une influence sur les autres candidats, en leur faisant signer un pacte écologique, comme il l’avait fait en 2007.
« Donner des signaux qui cassent les clivages traditionnels »
Dans un entretien accordé à l’AFP en fin janvier, il affirmait vouloir être « le plus utile pour faire avancer ses idées » et « donner des signaux qui cassent les clivages traditionnels », admettant « ne pas être fait pour la politique telle qu’elle se pratique aujourd’hui ». Toutefois, en briguant le ministère de l’écologie, Nicolas Hulot pourrait avoir une influence sur des dossiers écologistes cruciaux, comme le projet d’aéroport de Notre-dame-des-Landes, auquel il est opposé. Confronté à un dilemne, il doit donner une réponse à François Hollande d’ici à la fin de la semaine.
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