Il a beau vouloir jouer le peuple de droite contre l’appareil Les Républicains (qui le lâche de plus en plus), les sondages ne confortent pas son pari. Ce lundi 6 mars, au lendemain du meeting de François Fillon au Trocadéro et de son interview au 20 heures de France 2, dans laquelle il a affirmé ne […]
Il a beau vouloir jouer le peuple de droite contre l’appareil Les Républicains (qui le lâche de plus en plus), les sondages ne confortent pas son pari. Ce lundi 6 mars, au lendemain du meeting de François Fillon au Trocadéro et de son interview au 20 heures de France 2, dans laquelle il a affirmé ne pas vouloir retirer sa candidature, un sondage Harris Interactive pour RMC et Atlantico révèle que seuls 29% des Français souhaitent qu’il maintienne sa candidature. D’après un autre sondage, publié hier par Kantar Sofres OnePoint, François Fillon a perdu trois points en une semaine dans les intentions de vote, comme le rapporte Le Monde. Avec 17% des intentions de vote, il est désormais largement distancié par Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
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« L’édifice se lézarde »
Selon le sondage Ifop du JDD publié ce dimanche, la légitimité du candidat de la droite s’effrite même dans son socle électoral, alors que le soupçon d’emploi fictif de sa femme pèse de plus en plus sur sa campagne. Ainsi Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’institut de sondage, commente :
« Objectivement, les choses sont extrêmement détériorées et dégradées. Cette enquête reflète le doute et le désarroi des électeurs de droite, leur peur de perdre cette élection qui semblait pourtant imperdable. L’édifice se lézarde. »
SONDAGE. 68% des Français souhaitent que Fillon retire sa candidature https://t.co/h6g4gfbNl5 #JDD pic.twitter.com/JFrs1j4KgE
— Le JDD (@leJDD) February 5, 2017
Plus que 53% des sympathisants LR souhaitent son maintien
Selon ce sondage, il n’y a plus que 53% des sympathisants LR qui souhaitent que François Fillon maintienne sa candidature. Ainsi, parmi ceux qui l’avaient plébiscite au second tour de la primaire de la droite, le doute s’est insinué, et l’hypothèse d’un « plan B » gagne du terrain.
Dans le sondage publié par Harris Interactive pour RMC et Atlantico, à la question « Si François Fillon ne devait plus être candidat, lequel des responsables politiques suivants devrait, selon vous, être le candidat de la droite et du centre à cette élection ? », 61 % des sondés ont répondu Alain Juppé. Le candidat, qui semble vouloir se maintenir envers et contre tout, n’est donc pas tiré d’affaire.
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