34 milliards d’euros (ou 50 milliards de dollars australiens). C’est le montant du contrat que le groupe français DCNS, l’un des leaders mondiaux du naval de défense, a passé avec l’Australie, ce mardi 26 avril, pour la construction de douze sous-marins océaniques censés remplacer les vieux modèles australiens. Comme le souligne Le Monde, le budget […]
34 milliards d’euros (ou 50 milliards de dollars australiens). C’est le montant du contrat que le groupe français DCNS, l’un des leaders mondiaux du naval de défense, a passé avec l’Australie, ce mardi 26 avril, pour la construction de douze sous-marins océaniques censés remplacer les vieux modèles australiens.
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Comme le souligne Le Monde, le budget de ce programme de défense est le plus élevé de l’histoire de l’Australie et sera injecté dans “la conception, les transferts de technologie, la production, le système de combat et la maintenance pendant vingt-cinq ans”.
La France pas favorite au départ
A l’origine, la France n’était pas donné favorite pour obtenir ce que Les Echos ont nommé le “contrat du siècle”. Le Japon ou encore l’Allemagne étaient donnés gagnants. A l’issue du processus de sélection, l’Australie a pourtant choisi le savoir-faire français.
Le site 20minutes.fr rapporte ainsi les propos, en conférence de presse, du Premier ministre australien Malcolm Turnbull : “L’offre française présentait les meilleures capacités pour répondre aux besoins uniques de l’Australie.” Les nouveaux sous-marins auront une propulsion au diesel, au lieu du nucléaire actuel. Ils rentreront normalement en service en 2027.
Des milliers d’emplois créés
Le groupe DCNS étant la propriété de l’Etat français, l’Elysée et les membres du gouvernement ont très rapidement affiché leur satisfaction, à l’image du Premier ministre Manuel Valls ou du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.
https://twitter.com/manuelvalls/status/724800116360679424?lang=fr
Ce contrat, c'est une grande victoire de l'industrie navale française #E1Matin
— Jean-Yves Le Drian (@JY_LeDrian) April 26, 2016
A l’heure où le taux de chômage en France est très haut, surtout chez les jeunes, ce contrat est une bonne nouvelle pour l’emploi. Le Monde assure que le projet “mobilisera plus de 4 000 personnes pendant six ans chez DCNS et ses 200 sous-traitants”, sur les sites de Cherbourg, Lorient ou encore Nantes. La construction des sous-marins, sur les chantiers navals d’Adelaïde, permettra quant à elle la création de 2 800 emplois en Australie.
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