À mettre sous le sapin pour Noël ou à consommer entre la poire et le fromage le soir du réveillon, voici la liste des objets les plus cools de la culture food. Lorsqu’il est question de passer à table, les Japonais excellent dans certaines techniques, qu’ils maitrisent à la perfection. L’art et la manière de […]
À mettre sous le sapin pour Noël ou à consommer entre la poire et le fromage le soir du réveillon, voici la liste des objets les plus cools de la culture food.
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Lorsqu’il est question de passer à table, les Japonais excellent dans certaines techniques, qu’ils maitrisent à la perfection. L’art et la manière de manger correctement un sushi, par exemple, ou la cuisson parfaite des tempuras (comme ceux aux légumes de Asafumi Yamashita). Plus surprenant et non moins appétissant : ces répliques de fausse nourriture en plastique qui ornent les vitrines de certains restaurants pour allécher le chaland. Chez Fake Food Hatanaka, on érige l’ersatz culinaire au rang d’accessoire de mode pour créer des colliers, des bagues et autres bijoux en forme de nourriture. Chacun ses goûts, pour le cou.
De plus en plus de chefs s’affranchissent des codes de la profession et troquent la traditionnelle veste blanche contre des fringues plus habillées en cuisine. Timmy Malloy du restaurant Local’s Corner à San Francisco fait partie de cette école et il a inspiré la Holiday Chef Shirt : une chemise de cuisine née de la collaboration entre la marque Taylor Stitch et le site Huckberry. Ample et confortable, elle est taillée pour résister à l’épreuve des fourneaux et des coups de feu.
Environ 65€ sur huckberry.com
Tomber amoureux d’un plat, ça peut arriver à tout le monde. Dan Janssen, par exemple, aime tellement la pizza qu’il en mange tout les jours depuis 25 ans. Par contre, si on cultive une relation passionnée avec le bacon, il existe quelques solutions (un peu moins radicales) pour vivre son idylle en grand au quotidien : le savon en forme de bacon pour un réveil en douceur, un t-shirt qui sent le bacon pour garder la bonne odeur sur soi en allant au bureau, le kit de « bacon à faire soi-même » pour les dimanches gastro et enfin, comble du chic, les chaussures « œuf au bacon » de chez Mozo pour griller sur le dance-floor en soirée.
Dans l’imaginaire de certains pâtissiers créatifs, c’est connu, on ne suit pas vraiment les recettes à la lettre. On imagine le texte des noms de gâteaux progressivement se détacher des pages de livres de cuisine, et venir délicatement se lover sur les plaques de cuisson. C’est tout l’esprit de Printmeneer, une marque artisanale qui propose des coupes-pâte à cookies en forme de police typographique.
5€ sur etsy.com
Marre de faire des cadeaux fades, sans consistance ? Optez pour le mou qui a du goût et offrez à l’être aimé une part de Flump Face. Il s’agit d’une épaisse feuille de marshmallow à la vanille au format A4 sur laquelle est imprimée la photo de votre choix grâce à une imprimante culinaire. On peut ensuite tremper son prochain dans du chocolat chaud, avant de le déguster par petites bouchées gourmandes et cannibales.
Environ 20€ sur firebox.com
On dit souvent des nouveaux-nés qu’ils sont « mignons à croquer ». Est-ce parce qu’ils nous regardent en coin avec un sourire malicieux ? Est-ce que c’est parce que l’on est ému de les voir régurgiter avec béatitude un peu de leur dernière compote Blédina ? Ils le sont d’autant plus quand ils sont emmitouflés dans une Tortilla Baby, une Lil’Eggroll ou une Lil’Sushi, les savoureuses tenues pour bébés de chez Bon Vivant qui reprennent les codes texture et couleur de trois fameuses spécialités culinaires.
Compter 60€ avec les frais de port sur bonvivantbaby.com
Et si une huile d’olive d’exception se devait d’être contenue dans un écrin d’exception ? Celle qui vient des oliveraies du Château d’Estoublon est une valeur sûre : elle possède la robe d’une vierge extra et les qualités de l’AOP Vallée Baux de Provence. Son originalité ? Elle se tient dans des bouteilles qui rappellent celles des grands parfums. Peu importe la vinaigrette tant qu’on a le flacon.
Entre 13€ et 59€ sur estoublon.com
« Diantre, des entomophages ! », s’écriront peut-être les extra-terrestres lorsqu’ils nous visiteront aux alentours de l’an 2050. Pour être les premiers à goûter ce qui constituera probablement la base de notre alimentation dans le futur, ruez-vous sur les apéros-insectes prêts à croquer de chez Jimini’s. C’est la garantie de déguster des insectes « élevés en Europe et cuisinés en France », mais pas celle de se retrouver avec une patte de criquet coincée sous la canine.
19 € sur jiminis.com
S’ils ont tous eu faim de diriger un jour ou l’autre leur pays (ou le monde) d’une main de fer, les grands dictateurs de notre temps ont aussi souvent eu… la dent creuse. Dictators’ Dinners: A Bad Taste Guide to Entertaining Tyrants de Victoria Clark et Melissa Scott lève le voile sur leurs excentricités culinaires, souvent méconnues. On y apprend par exemple que Saddam Hussein était un consommateur compulsif de bonbons Quality Street ou encore, que Ceausescu, paranoïaque, ne voyageait jamais à l’étranger sans un petit laboratoire de poche pour analyser lui-même sa nourriture.
Environ 12€ sur Amazon
Nous autres gourmands, becs sucrés, cuisiniers du dimanche ou simples consommateurs, ne sommes que des maillons de bout de chaîne dans le monde de la restauration. Lorsque les plats arrivent dans nos assiettes, nous sommes à milles lieux de savoir tout ce qui s’est tramé en arrière-cuisines. « Arrière-cuisines », c’est justement le titre du livre de Jean-Claude Renard, journaliste à Politis, dans lequel il enquête (sans langue de bois) sur le fond opaque des grands restaurants, des chefs (médiatiques ou non), de l’industrie agro-alimentaire ou encore de la presse gastronomique. À lire avec un bon café serré… juste avant de payer l’addition.
19€ aux éditions La Découverte
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