Un petit tour et puis s’en va ? L’histoire est connue, il y a quinze ans, en 2002, Florian Philippot soutenait le MRC de Jean-Pierre Chevènement. Ce n’est qu’en 2011 qu’il devient officiellement adhérent du Front national. Six ans après cette première carte, celui qui en est aujourd’hui le vice-président, pourrait bien le quitter. “Je […]
Un petit tour et puis s’en va ? L’histoire est connue, il y a quinze ans, en 2002, Florian Philippot soutenait le MRC de Jean-Pierre Chevènement. Ce n’est qu’en 2011 qu’il devient officiellement adhérent du Front national. Six ans après cette première carte, celui qui en est aujourd’hui le vice-président, pourrait bien le quitter.
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« Je vais pas forcément y rester des années. »
C’est une confession qu’il a accordée lui-même aux auteurs d’une biographie, Philippot 1er (éd. Plon). Il dit ne pas fixer « de limites a priori » à ses objectifs. « Il y a plusieurs mois en privé« , selon l’AFP, il a confié : « En 2017, je vais voir comment ça tourne Je vais pas (sic) forcément y rester des années. »
Cette déclaration n’est pas vraiment inopportune pour ce coucou de la politique. Depuis plusieurs mois, M Philippot est fragilisé au sein du parti, notamment à cause des divergences entre sa ligne politique et celle de la toujours très populaire Marion Maréchal-Le Pen. Le médiatique avocat Gilbert Collard ne serait d’ailleurs pas contre « virer » le député européen lors du prochain congrès national du parti, à l’automne. Quoi qu’il en soit, le résultat de Marine Le Pen – qui continue de le protéger -, à la présidentielle qui a lieu dans 6 semaines, sera décisif pour lui.
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