Les moins de 18 ans seront-ils bientôt autorisés à visionner des films comportant des scènes de “sexe non simulé” au cinéma? C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre Fleur Pellerin. Invitée du Petit Journal le 8 septembre, la ministre de la culture a promis de changer la réglementation à ce sujet sans donner plus […]
Les moins de 18 ans seront-ils bientôt autorisés à visionner des films comportant des scènes de « sexe non simulé » au cinéma? C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre Fleur Pellerin. Invitée du Petit Journal le 8 septembre, la ministre de la culture a promis de changer la réglementation à ce sujet sans donner plus de précisions:
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« Ça va changer. On réfléchit avec les gens chargés de classifier les films pour voir comment faire évoluer les choses, en respectant la protection des mineurs. »
Fleur Pellerin a inscrit sa démarche dans une volonté de lutter contre le conservatisme et l’ordre moral, en glissant une référence à l’oeuvre d’Anish Kapoor présentée dans les jardins du château de Versailles, vandalisée il y a quelques jours : « C’est un peu la même problématique que les attaques contre l’oeuvre d’Anish Kapoor, une forme de retour à l’ordre moral et de question de la liberté de création. »
Sa décision fait bien entendu suite à l’interdiction aux moins de 18 ans du dernier film de Gaspard Noé, Love, qui comportait des scènes de « sexe non simulé » mais n’entrait pas pour autant dans la catégorie des films pornographiques.
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