Les esprits se sont échauffés ce 14 mars, après que Le Parisien a révélé que Manuel Valls s’apprêtait à soutenir Emmanuel Macron dès le premier tour. Cette information a été immédiatement démentie par l’entourage de l’ancien Premier ministre. Pour autant, Manuel Valls a affirmé à Paris-Match qu’il n’apporterait pas son parrainage à Benoît Hamon, le candidat issu […]
Les esprits se sont échauffés ce 14 mars, après que Le Parisien a révélé que Manuel Valls s’apprêtait à soutenir Emmanuel Macron dès le premier tour. Cette information a été immédiatement démentie par l’entourage de l’ancien Premier ministre. Pour autant, Manuel Valls a affirmé à Paris-Match qu’il n’apporterait pas son parrainage à Benoît Hamon, le candidat issu de la primaire du PS, car il n’adhère pas à son programme, jugé trop à gauche. Dans ce contexte, Le Canard enchaîné livre de nouvelles précisions sur les intentions du candidat malheureux à la primaire du PS.
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D’après les informations de l’hebdo, Manuel Valls « attendra le second tour » pour appeler à voter pour Emmanuel Macron. C’est dire s’il fait confiance aux sondages, qui donnent le candidat d’En Marche en tête (26%), suivi par Marine Le Pen (25%). Cette pirouette lui permettrait d’être loyal en façade à l’engagement de respecter le résultat de la primaire, jusqu’à ce que l’offre politique se réduise à deux candidats.
Si l’écart entre Fillon et Macron se réduit, il pourrait soutenir Macron dès le premier tour
Mais le choix de Manuel Valls peut encore basculer. Une configuration particulière pourrait le conduire à soutenir Emmanuel Macron dès le premier tour : si l’écart entre les intentions de vote pour François Fillon et pour l’ex-ministre de l’Economie se réduisent, au point qu’un second tour Fillon / Le Pen se profilerait.
Il n’est pas le seul à adopter cette ligne. Julien Dray, ancien député socialiste et proche de François Hollande, a déclaré sur LCI :
« Je suis très inquiet. Je ne veux pas que la gauche n’ait plus comme solution que d’arbitrer un duel entre Fillon et Le Pen. La gauche devra prendre ses responsabilités. Cela ne veut pas dire qu’elle devient macroniste, mais qu’à un moment donné elle peut dire : ‘nous faisons une concession politique, car nous ne voulons pas de la droite et de l’extrême droite dans ce pays ».
Quoi qu’il en soit, en aucun cas Manuel Valls ne soutiendrait Benoît Hamon. Il ne sera d’ailleurs pas à son grand meeting à Bercy le 19 mars. En privé, selon Le Canard, il se lamente même : « Notre courant n’est représenté par personne ».
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