François Fillon, Premier ministre, le 24 août “Le seuil de tolérance à l’endettement est désormais dépassé (…), c’est moins de croissance, des taux d’intérêts plus élevés, c’est une charge indue qui est laissée aux générations futures et au bout du compte, c’est l’enlisement économique. Je dois dire que pour être crédibles, les dirigeants de l’opposition […]
François Fillon, Premier ministre, le 24 août
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
“Le seuil de tolérance à l’endettement est désormais dépassé (…), c’est moins de croissance, des taux d’intérêts plus élevés, c’est une charge indue qui est laissée aux générations futures et au bout du compte, c’est l’enlisement économique. Je dois dire que pour être crédibles, les dirigeants de l’opposition devraient faire preuve de plus de rigueur intellectuelle. Ignorer les conséquences de la plus grave crise économique depuis un demi-siècle sur les finances publiques, refuser d’admettre la responsabilité des gouvernements de droite et de gauche sur le creusement des déficits depuis trentecinq ans, ce n’est pas une preuve de sérieux et cela augure mal de la capacité à affronter les réalités économiques du monde d’aujourd’hui.”
Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, le 22 août
“Je suis frappé par l’extrême immaturité des dirigeants du Parti socialiste, dont le symbole premier est leur refus obstiné et puéril de la règle d’or. Ce n’est pas une lubie de la droite française. La règle d’or est pratiquée dans près de quatre-vingt-dix pays.”
François Hollande, candidat à la primaire PS, le 21 août
“La crise ramène les uns et les autres à leur responsabilité. La droite, car elle est au pouvoir depuis dix ans et n’a rien vu venir, rien pu empêcher ni rien su régler. Nicolas Sarkozy termine son quinquennat avec une croissance au plus bas, un pouvoir d’achat en berne et un déficit du commerce extérieur record. Il aura donc du mal à prétendre disposer pour demain de solutions nouvelles. Quant à la gauche, elle doit démontrer qu’elle a une solution pour sortir de la crise et que son programme va plus loin qu’un seul partage plus juste de l’effort. Bref, la situation actuelle disqualifie la droite mais ne qualifie pas mécaniquement tout candidat socialiste.”
Martine Aubry, candidate à la primaire PS, le 23 août
“Quand on a mis un pays dans cet état-là, quand il y a encore quelques semaines on fait voter une loi réformant l’impôt sur la fortune qui coûte 1,8 milliard, c’est-à-dire encore un cadeau aux privilégiés, 70 milliards en dix ans de droite, la droite aura beaucoup de mal à faire croire que c’est à cause des socialistes que le pays est dans cet état-là.”
Manuel Valls, candidat à la primaire PS, le 24 août
“Le risque d’un krach mondial est réel. La zone euro est directement menacée. Le prochain domino sur la liste après l’Italie et l’Espagne, c’est la France. Comme les Etats-Unis, notre pays peut subir une dégradation de sa note. Cela oblige chacun à faire preuve de responsabilité. La droite doit revenir sur toute une série de mesures qui ont lourdement pesé sur les finances publiques depuis 2002. La gauche doit, pour sa part, remettre à plat une partie de son projet et se comporter comme si elle était au pouvoir.”
Eva Joly, candidate EELV (écologiste) à la présidentielle, le 24 août
“Nicolas Sarkozy fait payer depuis cinq ans les erreurs de sa politique aux Français. Le bouclier fiscal, le “travailler plus pour gagner plus” ont creusé le déficit et les inégalités. Il est regrettable qu’il ait fallu attendre la crise pour que le gouvernement prenne conscience de l’injustice de sa politique.”
Hélène Fontanaud
{"type":"Banniere-Basse"}