Le FBI doit vivre avec son temps. Lundi, son directeur James Comey a annoncé une série d’arrestations contre des hackers, une menace nouvelle qui est devenue une des priorités de l’agence. Une grande partie des 2 000 recrues annoncées cette année seront d’ailleurs affectées à la lutte contre la cyber-criminalité. Ce qui, a-t-il concédé, pose […]
Le FBI doit vivre avec son temps. Lundi, son directeur James Comey a annoncé une série d’arrestations contre des hackers, une menace nouvelle qui est devenue une des priorités de l’agence. Une grande partie des 2 000 recrues annoncées cette année seront d’ailleurs affectées à la lutte contre la cyber-criminalité. Ce qui, a-t-il concédé, pose un léger problème de recrutement au FBI :
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« Je dois embaucher beaucoup de monde pour soutenir la compétition avec les cyber-criminels, et beaucoup de ces jeunes veulent fumer de la weed sur le chemin de leur entretien d’embauche. »
Comme il l’explique sur son site, le FBI prend normalement très au sérieux la lutte contre les substances illicites, et entend bien donner l’exemple en ne tolérant aucune consommation de drogue de la part de ses employés. Par conséquent, ses règles à l’embauche sont très strictes : on ne peut pas être recruté par le FBI si on a consommé au moins une fois de la marijuana dans les trois années qui précèdent (un délai qui passe à dix ans pour les autres drogues).
Des programmeurs trop portés sur la fumette
Une politique qui, en pratique, empêche ou dissuade certains des meilleurs informaticiens du pays de rejoindre les rangs de l’agence, estime Comey, pour qui les programmeurs et hackers sont aussi, souvent, des fumeurs de joints. « Il devrait candidater » a répondu le président du renseignement américain à une journaliste qui expliquait qu’un de ses amis informaticiens avait justement peur de ces tests à l’embauche.
Son annonce qu’une réflexion était en cours pour assouplir ces règles n’a pas plus à certains sénateurs républicains, et Comey a en partie reculé, mardi, expliquant que ses remarques étaient « à la fois sérieuses et humoristiques« . Reste que les agences gouvernementales sont aujourd’hui forcées, selon lui, de s’interroger sur leur attitude par rapport à la drogue, dans un pays de plus en plus permissif quant à la consommation de marijuana.
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