“Bonjour. Mon nom est Edward Snowden. Il y a un peu plus d’un mois j’avais une famille, une maison dans un petit paradis et je vivais très confortablement. J’avais aussi la possiblité sans aucun garde-fou de chercher, obtenir et lire vos communications. Les communications de n’importe qui, n’importe quand. C’est à dire le pouvoir de […]
« Bonjour. Mon nom est Edward Snowden. Il y a un peu plus d’un mois j’avais une famille, une maison dans un petit paradis et je vivais très confortablement. J’avais aussi la possiblité sans aucun garde-fou de chercher, obtenir et lire vos communications. Les communications de n’importe qui, n’importe quand. C’est à dire le pouvoir de changer les destins. »
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Dans une déclaration ce vendredi 12 juillet, Edward Snowden accepte formellement toutes les propositions d’asile ou d’aide reçues de pays (Russie, Venezuela, Bolivie, Nicaragua, Equateur) qui ont « refusé de compromettre leurs principes face à l’intimidation ». Le lanceur d’alerte compte demander temporairement l’asile à la Russie, avant de se rendre dans chacun des pays d’Amérique latine pour « présenter ses remerciements à leurs peuples et à leurs leaders ». En effet, il affirme qu’il est pour l’instant impossible pour lui s’y rendre en raison de la menace des pays d' »Europe de l’Ouest et d’Amérique du Nord ».
Avant de remercier les pays lui proposant l’asile, il dénonce l’attitude des Etats-Unis à son égard (interdiction de prendre l’avion, menaces sur les pays qui veulent l’accueillir, demande de faire atterrir l’avion d’Evo Morales), et plus généralement des pays d’Europe de l’Ouest et d’Amérique du Nord qui « ont montré une volonté d’agir en hors la loi ».
Snowden dit « ne rien regretter » et agir en suivant des principes qui « transcendent les obligations nationales d’obéissance ».
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