Le défilé Wanda Nylon s’apprête à commencer ; l’atmosphère est électrique dans les sous-sols de la Cité de la Mode et du Design, pour cette deuxième journée de la fashion week parisienne. Dans l’assemblée, tout le monde est impatient de voir les créations de Johanna Seynik, celle qui a remporté cette année le prix de l’Andam. […]
https://www.youtube.com/watch?v=1rxB3PhXThI
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Le défilé Wanda Nylon s’apprête à commencer ; l’atmosphère est électrique dans les sous-sols de la Cité de la Mode et du Design, pour cette deuxième journée de la fashion week parisienne. Dans l’assemblée, tout le monde est impatient de voir les créations de Johanna Seynik, celle qui a remporté cette année le prix de l’Andam.
Cette saison la sautillante créatrice continue sa parade girl power en s’appliquant à mettre en lumière l’allure et la personnalité de ses modèles. Lors de ce show minimaliste (28 passages seulement) elle a ainsi twisté ses grands classiques, à commencer par son fameux rain coat qui l’avait propulsée en 2012. Mais surtout, Johanna a su nourrir son vocabulaire en proposant sa vision bien à elle de ce qu’est le sex appeal aujourd’hui.
Cette saison, la femme Wanda Nylon a donc grandi, elle se veut plus sobre et minimaliste mais elle continue ses petites provoc’ qui ont du chien : son filet de courses est fait de chaines clinquantes, ses yeux sont cachés derrière un bob à franges strassées, la nuit elle porte des solaires, elle opte pour un pardessus oversize porté à même la peau avec pour seul accessoire une cravate ornée de cristaux Swarovski. La classe.
Il y a quelques jours, Johanna confiait dans une interview pour Les Inrocks vouloir « s’affranchir du girly et trouver une manière plus rock’n’roll et agressive de montrer ces codes féminins, » : mission accomplie.
Production : Alice Gaubert-Verrier. Réalisation : Sébastien Bauer. Montage : Pierre-Marie Croquet © Studio Jungle 2016
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