Déguisement de Mickey, piercing de lèvres surdimensionné, fourrure multicolore… Les looks les plus audacieux aperçus sur les podiums des collections homme à Londres. La moumoute XXL de Coach Aucune crainte des frimas de 2016 avec cette veste méga poilue signée Stuart Vevers, directeur artistique de la marque américaine Coach. Le pro de l’outerwear (en VO, […]
Déguisement de Mickey, piercing de lèvres surdimensionné, fourrure multicolore… Les looks les plus audacieux aperçus sur les podiums des collections homme à Londres.
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La moumoute XXL de Coach
Aucune crainte des frimas de 2016 avec cette veste méga poilue signée Stuart Vevers, directeur artistique de la marque américaine Coach. Le pro de l’outerwear (en VO, ce qui est « porté dehors ») livre cette saison une bande de gaillards à cheval entre les 1970’s – décennie de prédilection de la maison, qui décline depuis plusieurs saisons l’indétrônable veste en mouton retourné – et 2016, associant tons chauds, chemises de bûcheron, vestes d’un noir quasi liquide et grosses baskets en cuir. Les inspirations de Vevers? Bruce Springsteen et le hip-hop de la fin des 70’s.
Le pantalon argent à lacets de Katie Eary
Double combo: un pantalon en cuir non seulement argenté et ultra moulant, mais lacé des cuisses aux chevilles – un style qui rappelle les jeans bannis des 90’s. Les références de Katie Eary sont ailleurs – sur Mars, presque : c’est dans le documentaire The Sacred Triangle qu’Eary puise son inspiration pour l’hiver 2016, mettant en lien Lou Reed, Iggy Pop et le regretté David Bowie, pour des silhouettes oscillant entre la rock star sur scène (pièces argentées, blouses 70’s, cuir, laçages) et dans le boudoir (pyjamas en satin, déshabillés décadents).
Le piercing de visage d’Alexander McQueen
Vrai ou faux, l’imposant piercing de bouche aperçu chez McQueen? Un frisson parcourt l’assistance du défilé, réunie dans l’austère salle du Commonwealth dans le quartier de Westminster. Une chanson au piano interprétée en live par un jeune homme en queue de pie, des costumes à panneaux de satin, imprimés de papillons de nuit ou lestés de chaines à bijoux… L’équipe créative derrière la marque, dirigée par Sarah Burton depuis le décès du fondateur, joue sur les références morbides pour des silhouettes à l’élégance sombre. Tout est blanc, noir, gris. Et, le coup de grâce : une veste d’officier en velours rouge sanglant. Dramatique.
Le danseur de Rio de Bobby Abley
Petit jeune tout fou de la fashion week londonienne, Bobby Abley a monté sa marque en 2012. Chopé par NewGen, la plate-forme sponsorisée par le British Fashion Council à la recherche des talents de demain, on apprécie son sens du risque: si l’invitation au défilé, aux couleurs du drapeau brésilien, sous-entend un hommage à l’hémisphère sud, rien ne laissait prévoir le déguisement de Mickey (ou de strip-teaseur déguisé en Mickey?) qui a foulé le podium. On retient les touches de couleurs, bienvenues dans une palette hivernale parfois terne, et le fun des parures en plume qui donnent envie de danser la samba.
La mini-veste J. W. Anderson
Quelques jours avant son défilé, le créateur irlandais J. W. Anderson faisait les gros titres en annonçant que son show automne-hiver sera proposé en live stream… via l’appli de dating Grindr. « Je n’y vois aucune différence avec Instagram, » aurait-il annoncé en backstage. Dans la salle comme à travers son écran de smartphone, le public découvre une collection à l’esprit rave, pleine de torses nus, de colliers ras du cou, de cuir perforé et de fourrures bigarrées, en plus de quelques silhouettes plus douces comme les smokings larges en soie imprimée ou cette mignonne (et incongrue) petite veste Liberty. La bande-son martèle « Techno is back ». On est prêts.
Le pantalon nounours de Lou Dalton
Bon, on a dû un peu le chercher celui-là… Parce que le show de la discrète Lou Dalton était un des plus réussis de la saison. Une palette neutre, des coupes soignées, des matières nobles – trio gagnant pour la diplômée du Royal College of Art, ex-consultante pour Stone Island, qui dédiait sa collection automne-hiver à la région du Shetland (terre du poney, et du pull). Des jeunes hommes aux joues rougies par le vent (ou, précise Vogue, par un blush MAC), multipliant les couches pour affronter le froid, osant même le pantalon-doudou façon bas de déguisement animalier. Douillet.
Suivez chaque saison les collections homme à Londres sur Instagram avec le hashtag #inrocksstyleLCM, et à Paris avec #inrocksstylePFW.
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