Le 13 décembre, le réseau social a mis un terme à l’activité de deux pages Facebook liées au polémiste nationaliste Alain Soral. Au grand dam de ce dernier, qui s’estime être victime d’une « censure ».
Coup dur pour Alain Soral. Sa page Facebook ainsi que celle de son site Egalité et réconciliation (E&R), ont été supprimées par les modérateurs du réseau social. A elles deux, elles cumulaient un total de 288 776 likes. Contacté par Street Press, Facebook rappelle que « les organisations ou les personnes qui prêchent la haine n’ont pas leur place » sur le réseau social, et confirme la fermeture définitive des deux pages conspirationnistes.
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Le site d’Egalité et réconciliation, quant à lui, a réagi en fustigeant les « lobbies communautaires, pouvoirs publics et multinationales [qui] marchent aujourd’hui main dans la main pour faire taire les véritables opposants ». Sur Twitter, Egalité et réconciliation a réagi avec ironie par le biais d’une citation de Jacques Attali, cible préférée des adeptes de Soral.
https://twitter.com/EetR_National/status/941263338776006656
Une vidéo YouTube bloquée
Suite à ces fermetures, l’idéologue a essayé d’ouvrir de nouvelles pages, en vain puisque ces dernières ont été immédiatement fermées. Seuls restent ouverts le site d’E&R ainsi que les comptes Twitter affiliés. Alain Soral n’a pas manqué de s’en prendre à la LICRA (Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme) et à « l’empire », qu’il tient pour responsables.
« A force de compromission avec les officines du Pouvoir, les réseaux sociaux et les plateformes de diffusion accélèrent la lassitude de leurs utilisateurs », a argué le mouvement de Soral, qui avait également dû essuyer le blocage d’une de ses vidéos sur YouTube.
Dans une discrète note en bas de page, le site encourage ses lecteurs à « contacter la LICRA via Facebook, Instagram, Twitter etc. pour leur exprimer leur manières de voir les choses quant à l’utilisation de l’argent du contribuable ».
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