Mark Zuckerberg l’a déclaré lors d’une conférence, jeudi.
La rumeur annonce tous les six mois l’arrivée du bouton « je n’aime pas » sur Facebook, et cette fois c’est Mark Zuckerberg qui remet une pièce dans la machine. Lors d’une conférence organisée jeudi dans les locaux de l’entreprise, le PDG de Facebook a déclaré qu’il réfléchissait à incorporer un bouton « je n’aime pas »:
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« Vous savez, on y pense, à cette possibilité d’un bouton « je n’aime pas ». Le bouton « like » est très important, c’est une manière très rapide d’exprimer une émotion positive, de soutenir quelqu’un qui se confie… Les gens veulent exprimer plus de sentiments que de la positivité. Des personnes partagent souvent sur Facebook des moments tristes de leur vie, ou des choses dures, socialement et culturellement, et souvent les gens nous disent qu’ils ne sont pas à l’aise à l’idée de cliquer sur « j’aime ». Ce n’est pas le sentiment approprié quand quelqu’un a perdu un être cher (…) Mais il faut qu’on trouve la bonne manière de le faire. Il ne faut pas que ça finisse en outil pour le bien, pas pour le mal, pour rabaisser les gens ce que les gens postent ».
Comme le remarque le site Quartz, la solution a peut-être déjà été trouvée dans les commentaires de la vidéo. Une utlisatrice suggère « Ils pourraient peut-être faire un bouton « hug ». C’est une manière de montrer son soutien dans les situations tristes ou graves, sans qu’on puisse le tourner de manière négative -Oui, c’est l’une des possibilités que nous avons envisagées« , répond le fondateur du réseau social.
L’éventualité d’un bouton « je n’aime pas » paraît pourtant assez faible: Bret Taylor, ancien directeur technologique de Facebook, expliquait en octobre dernier sur Techradar que la réseau ne ferait jamais le bouton dislike:
“J’ai le sentiment que s’il y avait un bouton ‘j’aime pas’, cela engendrerait les aspects négatifs qui vont avec. Si vous voulez détester quelque chose, vous devriez juste écrire un commentaire, parce qu’il y a probablement un mot qui exprime ce que vous voulez dire ».
Techradar concluait l’entretien, en soulevant la raison qui condamne peut-être pour de bon le bouton « je n’aime pas »: l’utilisation qui pourrait en être faite sur les publicités du réseau.
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