Dans un mémo envoyé aux employés de Facebook en fin d’année, un responsable a déclaré que le président américain avait été élu “car il a mené la meilleure campagne de publicité sur internet”.
“Facebook est-il responsable de l’élection de Donald Trump ?” “Je crois que la réponse est oui mais pas pour les raisons auxquelles tout le monde pense.” Dans un mémo interne datant du 30 décembre et nommé « Pensées pour 2020 », Andrew Bosworth, un responsable de Facebook, a réfléchi à la part de responsabilité du réseau social dans l’élection de Donald Trump, en 2016, rapporte l’AFP.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
>> A lire aussi : Ce que nous enseigne la langue de Donald Trump
Selon lui, le président américain “n’a pas été élu à cause de la désinformation russe ou (du cabinet) Cambridge Analytica”, faisant alors référence aux nombreuses polémiques ayant entaché Facebook lors de la dernière présidentielle américaine, notamment critiqué pour avoir laissé circuler des campagnes de désinformation massives sur le réseau.
“Il a été élu car il a mené la meilleure campagne de publicité sur internet que j’ai jamais vue. Point final”, a-t-il déclaré dans ce texte d’abord rendu public par le New York Times, puis par lui-même. Si ce proche de Mark Zuckerberg estime que Facebook a contribué à l’élection de Trump, ce ne serait donc que pour son aptitude à gérer ses réseaux sociaux et “les outils que nous mettions à leur disposition pour montrer le bon contenu aux bonnes personnes”.
>> A lire aussi : L’affaire de l’ingérence russe dans les élections américaines de 2016 bientôt adaptée au cinéma
Limiter l’information ?
Comme le rappelle Le Parisien, alors que Twitter a annoncé en octobre dernier renoncer aux publicités politiques sur son réseau, Facebook a pour sa part décidé de ne pas changer sa méthode à quelques mois de la prochaine élection américaine. “Le résultat pourrait être le même”, a alors déclaré Andrew Bosworth. Rappelant, au passage, son soutien aux démocrates, il a ajouté que “si on modifie le résultat (d’une élection) sans vraiment convaincre les gens qui seront gouvernés, alors on n’a qu’une démocratie de papier. Si on limite l’information à laquelle les gens ont accès et ce qu’ils peuvent dire, alors on n’a pas de démocratie du tout”.
>> A lire aussi : Voici les 26 personnalités qui ont le plus marqué 2019
{"type":"Banniere-Basse"}