Lundi matin Jean-Jacques Bourdin interviewait le journaliste Fabrice Nicolino, pour la sortie de son livre Lettre à un paysan sur ce vaste merdier qu’est devenue l’agriculture (Les Échappés). Il a été question durant l’entretien de l’attentat du 7 janvier à la rédaction de Charlie Hebdo. Blessé à la jambe lors de l’attaque, Nicolino est revenu […]
Lundi matin Jean-Jacques Bourdin interviewait le journaliste Fabrice Nicolino, pour la sortie de son livre Lettre à un paysan sur ce vaste merdier qu’est devenue l’agriculture (Les Échappés). Il a été question durant l’entretien de l’attentat du 7 janvier à la rédaction de Charlie Hebdo. Blessé à la jambe lors de l’attaque, Nicolino est revenu sur le choc qu’a causé le drame, et sur son « état de sidération avec presque tout le monde mort ». « C’est terrible de penser à ces absents », a-t-il confié, « je pense à eux tous les jours ».
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Fabrice Nicolino était présent « chaque semaine » au journal. Il se souvient avoir été touché « autrement que les autres » : « Je n’en ai vu qu’un des deux [frères Kouachi], parce que je me suis jeté par terre. C’est pour cette raison que je suis vivant. Les autres malheureux, mes amis, se sont le plus souvent soulevés sous l’effet de surprise et ils ont pris les balles ».
Lorsque le journaliste de RMC lui demande s’il essaye « d’évacuer ça », Fabrice Nicolino souligne qu’il s’agit du deuxième attentat qu’il subit, ayant « été victime d’un attentat en 1985, à Paris, revendiqué par le djihad islamique. Ça commence à faire beaucoup ».
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