Comment le petit instantané photo aurait nourri la perception artistique de grands noms de la photo : le snapshot fait l’objet d’une expo à Prague. Aujourd’hui, l’instantané photo est essentiellement présent sur les réseaux sociaux à travers le fameux “snapshot” qui sert surtout à diffuser des selfies (plus ou moins réussis) et des clichés triviaux […]
Comment le petit instantané photo aurait nourri la perception artistique de grands noms de la photo : le snapshot fait l’objet d’une expo à Prague.
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Aujourd’hui, l’instantané photo est essentiellement présent sur les réseaux sociaux à travers le fameux « snapshot » qui sert surtout à diffuser des selfies (plus ou moins réussis) et des clichés triviaux ou dérisoires dont la durée de vie n’excède pas 10 secondes. La galerie Rudolfinum à Prague est allée creuser dans son historique ( en se concentrant principalement sur les 25 dernières années) et l’érige aussi en format photo ayant « l’intimité provocante d’un journal intime »et portant « la poésie du quotidien ». Le snapshot serait la photo « rock’n’roll » par excellence et aurait notamment influencé la pub par son flow instantané d’images pop et outrancières, fait de fêtes, de piscines et souvent de sexe.
Jusqu’4 avril, la Rudolfinum galerie expose 200 de ces clichés pétris de l’esthétique « snapshot » et présente des travaux de Ryan McGinley, Corinne Day, Andy Warhol et Gus Van Sant pour ne citer qu’eux. Pour le commissaire de l’exposition, Michal Nanoru, l’instantané photo serait le meilleur support pour le goût de la fête, de l’excès et une certaine forme de contingence. Il ménage à la fois une valeur artistique et amateur, où « les yeux rouges », le flou et les plans incongrus ont leur place, pour un genre qui revendique son aspect furtif.
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