Uber a publié un rapport, ce jeudi 5 décembre, où l’on apprend que 5981 cas d’agressions sexuelles ont été signalés au géant du VTC, entre 2017 et 2018.
Le groupe américain Uber a publié un rapport, ce jeudi 5 décembre, révélant avoir enregistré 5981 plaintes pour agressions sexuelles et viols entre 2017 et 2018, aux Etats-Unis. La plateforme fait état de 235 viols, 280 tentatives de viol et près de 2500 attouchements “divers”, seulement en 2018. En 2017, 229 cas de viols avaient été signalés par des utilisateurs et des chauffeurs Uber. Sur ces deux années, 92 % des victimes étaient des usagers.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
“Ces incidents ont été signalés sur 0,00002 % des courses. Bien que rares, ces signalements représentent tous un individu qui a partagé une expérience très douloureuse, a déploré la société Uber. Même un seul signalement serait un signalement de trop”, rapporte l’AFP.
Cette enquête fait notamment écho au hashtag #UberC’estOver, lancé sur les réseaux sociaux il y a quelques semaines en France. Dans une interview vidéo, Konbini avait donné la parole à une dizaine de femmes victimes de viol et d’attouchements sexuels lors de trajets Uber.
"Je rentre chez moi la culotte descendue… "
Après une soirée, Anaïs commande un Uber pour rentrer en sécurité. Sur le trajet, son chauffeur va la violer.Aujourd'hui avec d'autres victimes, elles témoignent avec #UberCestOver pic.twitter.com/imNgNhyETV
— Konbini news (@konbininews) December 2, 2019
Des mesures prises “inutiles”
Pour rassurer ses clients, la plateforme a annoncé avoir ajouté un bouton d’urgence afin de joindre directement la police, aux Etats-Unis. Une fonctionnalité considérée inutile par les victimes et leurs avocats. Le groupe de VTC a aussi promis qu’il allait transmettre à ses concurrents les noms des 40.000 chauffeurs bannis de sa plateforme pour infractions graves, relate l’AFP.
{"type":"Banniere-Basse"}