Le chorégraphe s’offre un espace de jeu géant à Chaillot pour une création XXL euphorique.
Il faut pas mal d’autodérision pour oser un titre pareil : Tout doit disparaître. Decouflé se lâche et donne rendez-vous au public pour une liquidation en règle, un presque-inventaire d’une vie de créations. Tous les espaces de Chaillot seront investis par une quarantaine de danseurs, musiciens et circassiens durant quatre à cinq heures d’un parcours dans les mondes du chorégraphe.
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Danse de la mémoire
Avec des extraits de pièces d’hier comme le rare Tranche de cake, Shazam ! ou Tricodex sans oublier Wiebo, son hommage à Bowie, et des Opticons sortes d’installations ludiques qui font du spectateur un acteur. On pourra même assister à l’enregistrement d’une émission de radio diffusée sur place.
“Au-delà du désir d’investir un théâtre dans ses moindres recoins, d’offrir des modes variés de perception des danses selon les lieux et leur disposition, ce qui nous anime est aussi une interrogation sur la mémoire dans la danse” , résume Philippe Decouflé. Celui-ci n’a d’ailleurs jamais pensé sa compagnie comme étant “de répertoire”. Le temps d’une soirée, tous les Decouflé ne feront plus qu’un ! Prix fixe mais sensations multiples à prévoir.
Tout doit disparaître du 27 septembre au 6 octobre, Théâtre national de Chaillot, Paris
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