“S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc ?” En 1950 au cours d’un repas, le physicien italien Enrico Fermi se pose cette question, qui sera plus tard rebaptisée “le paradoxe de Fermi”. Selon lui, si d’autres planètes sont, ou ont été, habitées par des êtres vivants, ces derniers devraient […]
« S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc ? » En 1950 au cours d’un repas, le physicien italien Enrico Fermi se pose cette question, qui sera plus tard rebaptisée « le paradoxe de Fermi ». Selon lui, si d’autres planètes sont, ou ont été, habitées par des êtres vivants, ces derniers devraient avoir atteint un niveau d’avancement technologique très poussé, et donc avoir déjà essayé de rejoindre la Terre. Alors, où sont-ils ?, se demande le blog Passeur de Sciences sur le Monde.fr.
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Dans une étude publiée le 20 janvier 2016, deux chercheurs ont avancé une théorie peu répandue : les extraterrestres sont peut-être déjà morts. Selon eux, il existe de nombreuses planètes sur lesquelles toutes les conditions (eau, air, température, entre autres) sont réunies pour que la vie naisse.
Mais comme les planètes, au fil des (millions) d’années, évoluent, il est possible que ces conditions aient changé et que la vie se soit éteinte. Le Monde.fr cite l’exemple de Vénus et Mars, sur lesquelles l’eau coulait à un moment, mais dont la température s’est peu à peu modifiée (400°C sur l’une, tandis que l’autre a “perdu son atmosphère” et est aujourd’hui complètement gelée).
« Sur la plupart des planètes, le changement des conditions physiques ‘conspire à éliminer la vie naissante avant qu’elle ait une chance d’évoluer suffisamment pour réguler les cycles globaux' »
Si l’on suit ce raisonnement, il faut alors se demander pourquoi la vie existe toujours sur Terre. Pour les deux chercheurs, la réponse est à chercher dans l’action du « vivant lui-même”, qui « modifie et régule activement son environnement« , et influencerait ainsi la composition de l’atmosphère de la Terre. Et le journaliste de Passeur de Sciences de conclure:
“La vie crée les conditions de sa propre perpétuation… ou, si tout tourne mal, de son extinction.”
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