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Et si c’était lui/elle : Quand « Le Point » voit tout le monde président

par Gaëlle Lebourg

Publié le 5 janvier 2016 à 12h54
Mis à jour le 5 janvier 2016 à 12h54

Capture d'écran Twitter

L’hebdomadaire Le Point aime les prophéties. En manque d’inspiration pour sa couverture ou obnubilé par l’élection présidentielle, le journal n’hésite pas à parier régulièrement sur le futur président, dès qu’une personnalité politique s’impose dans l’opinion. Des ratés pour Aubry et Sarkozy A coups de couvertures ornées de “Et si c’était (encore) lui/ou elle” et d’“enquête[s] sur” l’homme ou la femme politique en […]

L’hebdomadaire Le Point aime les prophéties. En manque d’inspiration pour sa couverture ou obnubilé par l’élection présidentielle, le journal n’hésite pas à parier régulièrement sur le futur président, dès qu’une personnalité politique s’impose dans l’opinion.

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Des ratés pour Aubry et Sarkozy

A coups de couvertures ornées de « Et si c’était (encore) lui/ou elle » et d’« enquête[s] sur » l’homme ou la femme politique en question, Le Point spécule, mais ne gagne pas toujours ses paris. Avant l’élection présidentielle de 2012, il avait fait sa « une » sur deux personnalités qui n’ont pas été les heureuses élues au poste de président, entre la socialiste Martine Aubry dans un numéro de 2010 et l’ancien président Nicolas Sarkozy en 2011.

Pour la prochaine élection présidentielle de 2017, Le Point a récidivé et à nouveau parié sur le président en exercice, François Hollande, appelé « le nouveau Machiavel ». Mais l’hebdomadaire n’a pas non plus oublié le ministre de l’économie et révélation politique de l’année 2015 Emmanuel Macron, sur la couverture de l’un de ses numéros de décembre 2015.

Quant à Alain Juppé, candidat Les Républicains (LR) à la primaire de la droite et du centre, le journal lui a octroyé un traitement spécial. En plus de faire la « une » d’un numéro d’octobre 2015, il a été aussitôt consacré « le président Juppé » par les journalistes du Point, qui s’interrogeaient sur la couverture, presque ironiquement : « serait-il courageux ? ».

Le président #Juppé est à la Une du magazine #LePoint cette semaine https://t.co/x7hBqt0sQL pic.twitter.com/l0pUZ7BC2d

— Le Point (@LePoint) October 22, 2015

Le penchant de « L’Obs » pour les vice-présidents

L’hebdomadaire L’Obs s’est aussi adonné à l’exercice de parier sur les futurs présidents, misant en 2007 sur Ségolène Royal. Après cet échec, L’Obs a décidé, plus prudent, de faire sa une sur le « vice-président » Manuel Valls en 2012, puis sur la « vice-présidente » Ségolène Royal en 2015.