Karl Lagerfeld aurait-il (temporairement) laissé son ironie décapante au vestiaire ? Finis les décors en forme de critique de la société de consommation (le supermarché, l’aéroport, l’art contemporain…). Pour la présentation de le collection Chanel haute couture 2016, Lagerfeld avait imaginé un décor d’une plénitude absolue, plein de poésie : un jardin épuré japonisant, au fond duquel […]
Karl Lagerfeld aurait-il (temporairement) laissé son ironie décapante au vestiaire ? Finis les décors en forme de critique de la société de consommation (le supermarché, l’aéroport, l’art contemporain…). Pour la présentation de le collection Chanel haute couture 2016, Lagerfeld avait imaginé un décor d’une plénitude absolue, plein de poésie : un jardin épuré japonisant, au fond duquel trônait une maison en bois. Une à une les mannequins en sortent, et présentent une collection élégantissime, faites de variations autour du beige (la couleur de Gabrielle Chanel) et de la silhouette. On vit ainsi se déployer, dans un imaginaire très années 20 et sino-fitzgeraldien et au son du Manureva de Chamfort remixé de main de maître par Ivan Smagghe, des robes crayons, la veste en tweed maison revisitée avec plus de volume et des manches ovales, des dentelles et d’élégants mini-sacs pochettes en croco portés à la ceinture – alternative couture au retour de la banane. Le tout culminait en un final magnifique, tous les modèles et le maître apparaissant derrière les volets de la maison en bois.
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Images Sébastien Bauer – Montage Pierre-Marie Croquet – Production Alice Gaubert-Verrier – © Studio Jungle 2016
Géraldine Sarratia
@gsarratia
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