A l’occasion du 43e Midem, Rue89 et Les Inrockuptibles s’associent pour une grande enquête en quatre volets sur l’industrie musicale française. Une semaine après la promesse d’iTunes de supprimer ses DRM, le point sur la mort annoncée du CD, le combat des majors pour survivre, les nouveaux acteurs et la musique bientôt gratuite
Pour Borey Sok, « les maisons de disque ont compris qu’il fallait changer et s’adapter comme un média à part entière ». Et qu’il fallait s’adapter aux nouveaux acteurs du marché de la musique. Elles ont signé des accords avec SFR, MySpace, Deezer…
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« Nous travaillons main dans la main avec les majors », explique Olivier Hascoat, le DG de MySpace France. « Elles viennent nous voir pour mettre du contenu en avant, faire des exclusivités. Nous avons un échange amical, et chacun fait son métier. »
La stratégie 360°
Deuxième initiative: le développement de « stratégies 360° ». Les majors gagnent de moins en moins d’argent sur la vente de CD, mais de plus en plus sur l’ensemble des autres activités de l’artiste: édition, tournées, produits dérivés et publicité.
Les partenariats avec des marques, appelés « endorsement », sont de plus en plus courants. U think!, l’agence conseil d’Universal Music France, dédiée aux partenariats entre artistes et marques, a orchestré, entre autres, l’association du DJ Martin Solveig au lancement de la nouvelle Ford Fiesta, à l’automne 2008.
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