“Et avec votre Happy Meal, vous voulez le jouet pour garçons ou le jouet pour filles?” Lassée d’entendre cette phrase (quand on ne lui imposait pas immédiatement le jouet “féminin”), Antonia Ayres-Brown, une jeune fille de onze ans a mené bataille contre McDonald’s aux Etats-Unis. Son argument repose sur l’idée qu’en posant cette question, les […]
« Et avec votre Happy Meal, vous voulez le jouet pour garçons ou le jouet pour filles? »
Lassée d’entendre cette phrase (quand on ne lui imposait pas immédiatement le jouet « féminin »), Antonia Ayres-Brown, une jeune fille de onze ans a mené bataille contre McDonald’s aux Etats-Unis. Son argument repose sur l’idée qu’en posant cette question, les employés de la chaîne contribuent aux stéréotypes de genre et obligent les enfants à s’y plier.
Au cours d’une longue enquête, qu’elle a réalisée avec son père, elle a réussi à prouver que les employés de la chaîne de fastfood avaient largement tendance à imposer les jouets du Happy Meal en fonction du sexe de l’enfant qui le demande. Pour réaliser son enquête, elle a mobilisé plusieurs enfants entre 7 et 11 ans, plusieurs adultes et visité des dizaines des restaurants dans sa région.
Après avoir partagé plusieurs fois les résultats de ses enquêtes successives avec le PDG de Mac Donalds, et même porté plainte à la Commission des Droits de l’Homme du Connecticut (en vain), elle a finalement reçu une lettre du siège américain de la firme lui annonçant que « c’est l’intention de MacDonald’s de s’assurer que chaque client qui commande un Happy Meal reçoive le cadeau de son choix, sans aucune classification du jouet en tant que « pour les garçons » ou « pour les filles ».
A raison d’un milliard de menus vendus par ans, c’est une jolie victoire.