Luz quittera la semaine prochaine un Charlie hebdo. Le dessinateur a annoncé qu’il quitterait l’hebdomadaire dans une semaine, dans le numéro de l’hebdomadaire paru ce mercredi. “Je crois qu’un énième cours de dessin s’impose. A une semaine de la retraite si c’est pas malheureux”, écrit Luz, revenant sur la polémique suscité par un dessin de […]
Luz quittera la semaine prochaine un Charlie hebdo. Le dessinateur a annoncé qu’il quitterait l’hebdomadaire dans une semaine, dans le numéro de l’hebdomadaire paru ce mercredi.
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« Je crois qu’un énième cours de dessin s’impose. A une semaine de la retraite si c’est pas malheureux », écrit Luz, revenant sur la polémique suscité par un dessin de Riss sur Aylan, le petit enfant syrien mort noyé. Paru dans le Charlie Hebdo du 9 septembre, le dessin de Riss, une des « couvertures auxquelles vous avez échappé », représentait l’enfant noyé, sous un panneau publicitaire pour McDo, avec pour légende « Si près du but ». Ce dessin polémique a ravivé les accusations de racisme à l’encontre de Charlie Hebdo en France mais également à l’étranger.
Luz est le signataire de la une du « numéro vert » comme il le désignait dans une interview à Libé, celui après les attentats, et le créateur du fameux personnage de Mahomet. Déjà en mai dernier il avait annoncé son départ en affirmant alors: « dans quelques mois, je ne serai plus Charlie Hebdo, mais je serai toujours Charlie« .
« Le souci, c’est l’inspiration »
Luz explique son départ prochain par « un choix très personnel« , qui bien sûr ne fait pas unanimité: « Beaucoup de gens me poussent à continuer mais ils oublient que le souci, c’est l’inspiration » déclare-t-il. Après les attentats, il explique que l’actualité de l' »inspire plus« , dans ces conditions il craint de « refaire une idée déjà faite » et justifie sa décision de départ par « la peur d’être mauvais« .
Fin mai, il publiait Catharsis, une BD dans laquelle il raconte sa vie post-7 janvier. Cet ouvrage lui permet de dessiner à nouveau, mais sans les contraintes de l’actualité, de l’information. Il confie « pour la première fois, je n’avais pas peur d’une page blanche« . Aujourd’hui, il tourne la page de Charlie Hebdo et lorsqu’on l’interroge sur l’après, sur ce qu’il va faire il répond: « Des livres. Prendre du temps. Relire la Bible… Non je déconne!«
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