La cote de popularité de Nicolas Sarkozy est tombée au plus bas depuis son élection. Et ça se voit! La preuve en images.
Au mois de juillet, Nicolas Sarkozy a enregistré, selon l’institut de sondage LH2, une cote de popularité de 33% d’opinions favorables, soit la plus basse depuis son élection.
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Trois ans plus tôt, en mai 2007, et selon le même institut de sondage, Sarkozy enregistrait 62% d’opinions favorables. Soit deux fois plus. Pour moitié moins de cheveux blancs. En effet, à mesure que sa cote de popularité a chuté et que les polémiques se sont accumulées, la tête du Président s’est faite plus grisonnante.
La preuve par l’image :
Il y a trois ans, lors de son élection, Nicolas Sarkozy est crédité de 63% d’opinions favorables par l’institut de sondage LH2. Le voici le 6 mai 2007, le jour du second tour, à la sortie de l’isoloir (Photo: Philippe Wojazer/Reuters).
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Un an et demi plus tard, en décembre 2008, la cote de popularité de Nicolas Sarkozy est passée sous la bbarre des 50% (46% de bonnes opinions selon LH2). Mais les difficultés s’amoncellent. Le chômage a enregistré une hausse de 8,5% en un an, et le nombre de chômeurs atteint désormais un niveau plus élevé que celui de mai 2007, au moment où Dominique de Villepin quitte Matignon.
De quoi donner à Nicolas Sarkozy ses premiers cheveux blancs, comme en témoigne cette photo prise le 23 décembre 2008, aux côtés du président brésilien Lula (Photo: Sergio Moraes / Reuters).
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Deux ans et demi après son élection, Sarkozy enregistre seulement 42% d’opinions favorables selon LH2. Les soucis s’accumulent. Les cheveux blancs aussi. La crise est passée par là. Nicolas Sarkozy, le 18 janvier 2010, à Mayotte (Photo: Pool New/ Reuters).
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Ce 12 juillet, au cours de son intervention sur France 2, Sarkozy évoque le « poids (de la fonction) sur ses épaules », ajoutant qu’en tant que chef de l’État, il a été « gâté ». La crise financière, la crise économique, la crise agricole, la crise de l’euro… « En deux ans, quatre crises », a-t-il résumé.
Sans oublier les polémiques qui ont touché directement le Président : l’Epad et Jean Sarkozy, l’affaire Mitterrand, les jets de Christian Estrosi et d’Alain Joyandet, les appartements de fonction d’Estrosi et de Fadela Amara, la chambre d’hôtel de Rama Yade, les cigares de Christian Blanc. Et bien sûr l’affaire Woerth-Bettencourt. Sur France 2, la tête grisonnante du Président saute aux yeux des commentateurs, trois ans après son arrivée à l’Elysée.
Résultat: Nicolas Sarkozy, le 12 juillet 2010, sur France 2 (Photo: Ho New/Reuters).
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Allez, encore deux ans.
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