61% des Français possèdent aujourd’hui un smartphone. Partant de ce constat, il est devenu difficile, en 2014, de passer à côté du phénomène de l’émoji. Les émoticones ou smileys symbolisant un état d’esprit, un ressenti ou une ambiance font partie intégrante des SMS que nous envoyons quotidiennement, remplaçant de plus en plus le discours écrit. >> […]
61% des Français possèdent aujourd’hui un smartphone. Partant de ce constat, il est devenu difficile, en 2014, de passer à côté du phénomène de l’émoji. Les émoticones ou smileys symbolisant un état d’esprit, un ressenti ou une ambiance font partie intégrante des SMS que nous envoyons quotidiennement, remplaçant de plus en plus le discours écrit.
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Quoi d’étonnant donc à voir émerger des séries d’émoticônes censées – en principe – vous aider à flirter avec votre partenaire ? Et il y en a pour tous les goûts, des positions les plus explicites aux objets en latex… Toutefois on se demande à quoi peut servir l’émoticône qui représente un bavoir distribué dans les restaurants de fruits de mer ou la raquette de ping-pong… Avis aux inventifs.
Katy McCarthy, l’artiste a l’origine de cette série baptisée « Flirtmoji », a expliqué à The Verge qu’elle et son ami « ne se sentaient pas représentés en émoji, particulièrement concernant le sexe. Nous ressentions qu’il était crucial que toutes les tendances sexuelles puissent être représentées en émoticônes. » Mais elle regrette que malgré tous les sextos que les gens s’envoient à travers le monde, les plateformes d’applications comme Android ou iOS ne permettent pas encore d’héberger de « contenu sexuel ».
Petit rappel historique, les émojis ont été utilisés au départ par la jeunesse japonaise. « Au départ, il y a une vingtaine d’années, c’était des jeunes filles (entre 12 et 15 ans) qui réalisaient des albums, dans lesquels elles collaient des stickers, des formes éditoriales standardisées qui représentaient des papillons, des fleurs, des chevaux, des jolies images. Puis il y a eu un phénomène d’utilisation plus large, par des groupes plus âgés, de ces outils de “langage”, auparavant caractéristiques de la jeunesse et de l’adolescence » nous racontait le sociologue André Gunthert il y a quelques semaines.
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