Il y a un peu plus d’un mois, François Fillon remportait les primaires de droite et du centre face à Alain Juppé. Hier, le jeudi 5 décembre, Elabe publiait un sondage dans Les Echos et Radio Classique, marquant un premier danger pour François Fillon. En effet, le candidat perdrait 7 ou 8 points, selon les différentes configurations envisagées. […]
Il y a un peu plus d’un mois, François Fillon remportait les primaires de droite et du centre face à Alain Juppé. Hier, le jeudi 5 décembre, Elabe publiait un sondage dans Les Echos et Radio Classique, marquant un premier danger pour François Fillon. En effet, le candidat perdrait 7 ou 8 points, selon les différentes configurations envisagées.
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Un écart qui pourrait être profitable au FN
Dans la configuration où François Bayrou se présenterait à l’élection, François Fillon disposerait de 23 à 25% des voix. Dans le cas inverse, avec François Bayrou hors de la compétition, le candidat de droite récolterait 26 à 28% des suffrages.
S’il continue donc d’apparaître comme le plus à même de dépasser Marine Le Pen, leur écart se réduit dangereusement, la leader du Front National ayant un crédit envisagé de 22 à 24%.
Selon Bernard Sananès, le président d’Elabe, la cause de ce recul serait la polémique relative à la Sécurité Sociale :
« La polémique sur la Sécurité sociale a inquiété les femmes pour leurs enfants et leurs parents, et les personnes âgées pour elles-mêmes ».
Emmanuel Macron en nette progression, le PS au second plan
De son côté, le leader du mouvement En Marche opère une jolie progression, et s’installe en troisième position avec 16 à 24% des voix.
Dans le cas où il obtiendrait ces 24%, il se qualifierait pour le second tour, devant Marine Le Pen. Pour se faire, deux conditions requises : Arnaud Montebourg devrait être désigné grand vainqueur de la primaire de la gauche, et François Bayrou ne devrait pas se présenter.
De son côté, Jean-Luc Mélenchon, candidat du parti de gauche, pourrait compter sur 13 à 15% des voix, le faisant devancer le candidat du parti socialiste. Quelle que soit l’identité du candidat du PS, il sera situé en cinquième position, une place bien peu valorisante…
Le sondage a été réalisé les 3 et 4 janvier, via internet. 925 personnes ont été interrogées selon la méthode des quotas.
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