Bien loin des milieux nocturnes et de leurs tourments, qu’elle avait consigné comme personne dans The Ballad of Sexual Dependency, ou de l’exploration de l’histoire familiale ( le toujours incroyablement puissant Soeurs, saintes et sybilles qui revisitait l’histoire de sa soeur Barbara, suicidée à 18 ans ) c’est à l’enfance que Nan Goldin s’intéresse pour […]
Bien loin des milieux nocturnes et de leurs tourments, qu’elle avait consigné comme personne dans The Ballad of Sexual Dependency, ou de l’exploration de l’histoire familiale ( le toujours incroyablement puissant Soeurs, saintes et sybilles qui revisitait l’histoire de sa soeur Barbara, suicidée à 18 ans ) c’est à l’enfance que Nan Goldin s’intéresse pour son nouveau livre. A travers 300 clichés, Eden and After explore, les mystères de l’enfance, de la naissance à l’adolescence.
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Pour la photographe, interrogée par Le Guardian « les enfants viennent d’une autre planète, ils savent des choses que nous ignorons. » Depuis 25 ans, Nan Goldin a photographié les enfants de ses amis, dans le souci de montrer leurs émotions les plus profondes, de la colère à la joie, de la tristesse à la surprise, loin des clichés ou de toute idéalisation.
Si le sujet de ce livre peut paraître étonnant en comparaison aux précédents sujets que Nan Goldin a photographié depuis des années, il touche en réalité aux mêmes préoccupations : montrer l’humanité et ses complexités, les difficultés de la vie, ses hauts et ses bas. Pour le Guardian, l’artiste se défend de toute douceur exagérée : « A cause du sujet du livre, il est certainement beaucoup plus emprunt d’espoir [que mes autres séries], mais il n’est pas seulement question d’espoir et de joie. Les enfants sont tristes, aussi, et en colère. Je m’intéresse vraiment à l’autonomie qu’ont les enfants, à la flexibilité du genre et de la liberté, ce côté sauvage qui existe chez les enfants et qui est détruit quand ils grandissent. »
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