Depuis son retour très médiatisé à Paris, l’ex-présidentiable ne s’est pas exprimé publiquement, laissant place à tous les fantasmes.
Sourires et silence radio : c’est la ligne de conduite fixée par Dominique Strauss-Kahn et ses proches depuis son retour hyper médiatisé à Paris. Pour combien de temps ? Là est toute la question puisque dans son entourage on ne fait pas mystère qu’il s’exprimera directement devant les Français. Sûrement un 20 h. Reste à connaître la date – que manifestement l’intéressé n’a pas déterminée lui-même – et la chaîne.
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Anne Hommel, sa conseillère en communication, a confié qu’il devrait s’exprimer “dans les quinze jours”. Le maître mot des strauss-kahniens, entre éléments de langage et sincérité, était et reste : “Laissez-le souffler.” “Il a le droit à un peu de calme”, soupire son ami Christophe Borgel, venu l’accueillir à l’aéroport. Difficile quand on sait que son arrivée s’est faite sous l’oeil de centaines de caméras… Mais l’homme reste un politique.
D’où cette question : peut-il encore jouer un rôle dans la vie politique française à un mois du premier tour de la primaire du PS, le 9 octobre, et à moins d’un an de la présidentielle ?
“On peut défendre toutes les thèses avec un peu d’imagination”, commente Borgel, avant d’ajouter : “La primaire est lancée, les candidats sont en campagne et pour ceux qui disent que Martine Aubry est une candidate de substitution, personne ne doute que depuis la rentrée, elle soit en campagne !”
Fermez le ban. “Il va se reposer et il va voir.” Une manière pour ses amis comme pour DSK de laisser la porte ouverte. Mais pas trop non plus.
Marion Mourgue
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