On arrête tout et on recommence ? C’est ce qu’espèrent tant les fidèles de François Hollande déçus par l’orientation de Benoît Hamon, que les Républicains embarrassés par la campagne laborieuse de François Fillon, à propos de la présidentielle de 2017. Pour mémoire, Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, a appelé dans un communiqué publié le […]
On arrête tout et on recommence ? C’est ce qu’espèrent tant les fidèles de François Hollande déçus par l’orientation de Benoît Hamon, que les Républicains embarrassés par la campagne laborieuse de François Fillon, à propos de la présidentielle de 2017. Pour mémoire, Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, a appelé dans un communiqué publié le 22 mars au retrait du candidat LR. Un souhait réitéré par l’ami de François Hollande, l’ex-député socialiste Julien Dray, quitte à repousser l’échéance de la présidentielle.
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Rebattre les cartes pour remettre Hollande au centre du jeu
Pour ces vieux éléphants du PS, l’enjeu est clair : rebattre les cartes de la présidentielle permettrait éventuellement de changer de candidat – car Hamon possède, aux yeux des réformistes, un programme de « gauche radicalisée », selon l’expression de Jean-Marie Le Guen, et est en train de dégringoler dans les sondages. Ce scénario n’intéresse pas seulement les hollandistes, qui aimeraient bien voir le président sortant rempiler pour une seconde campagne.
[CP] Retirez-vous monsieur #Fillon , il en va de la démocratie, de la République et de la France! 👇https://t.co/jNgV1XdHxA
— Parti socialiste (@partisocialiste) March 22, 2017
D’après Le Canard enchaîné, des ténors des Républicains ont récemment consulté, en toute discrétion, le Conseil constitutionnel. Avec ce type de questions : « Que se passerait-il si un candidat tombait malade pendant la campagne, victime d’un burn-out ou d’un gros coup de déprime dûment constaté par la faculté ? » La réponse : dans ce cas, un délai de 35 jours supplémentaires avant le vote est accordé, afin qu’une nouvelle procédure de parrainages soit engagée.
Cette préoccupation présente parmi les dirigeants LR témoigne en tout cas du degré de défiance qu’inspire le candidat François Fillon chez certains. Il faut dire que, si lui n’est pas encore « empêché » de poursuivre sa campagne, les militants, eux, peinent à le défendre sur le terrain.
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