C’est l’histoire d’un canular qui a fonctionné, d’une intox prise pour une véritable info qu’on vous rapportait ici. Le 13 mars, le Times déclarait en une que le Qatar envisageait de créer une “Dream Team Football League”, soit un championnat privé réunissant les meilleures équipes du monde. Mais leur “scoop” semblait reposer sur une fausse […]
C’est l’histoire d’un canular qui a fonctionné, d’une intox prise pour une véritable info qu’on vous rapportait ici. Le 13 mars, le Times déclarait en une que le Qatar envisageait de créer une « Dream Team Football League », soit un championnat privé réunissant les meilleures équipes du monde. Mais leur « scoop » semblait reposer sur une fausse dépêche de l’agence trans presse, création fantasque des Cahiers du football, publiée deux jours plus tôt. Après avoir garanti à maintes reprises être sur et certain de ses infos, le Times a finalement admis sa défaite dans son édition d’aujourd’hui.
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Dans une tribune intitulée « When we are wrong, we will hold our hands up. It’s the right thing to do », Tony Evans, responsable des pages football du journal, admet que le Times a été dupé. Le journaliste ne mentionne pas les Cahiers du football, mais une source non fiable « qui semblait connectée aux propriétaires qataris du Paris Saint-Germain » qui aurait donné l’info à Oliver Kay, auteur de l’article. Dans un deuxième temps, Kay aurait cherché à obtenir d’autres confirmations, sans succès, mais sans, non plus, que ses interlocuteurs démentent son info :
« Ces sources secondaires ont pris les questions avec sérieux. Et c’est là que le Times a commis une grosse erreur. Parce que tant de gens important du football n’ont pas ri à cette idée [d’une Dream Team Football League, ndlr], l’histoire pouvait sembler véritable. »
Autre problème, que reconnaît Tony Evans : le manque de vérification de l’information dû au rush d’avant la publication.
Le rédacteur conclut sa tribune avec quelques promesses : « il y aura des changements concernant notre façon d’opérer, et un nouveau degré de scepticisme sera intégré à notre façon de travailler« .
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