Qui était l’homme abattu ce 7 janvier, un an jour pour jour après l’attentat contre Charlie Hebdo, devant un commissariat du 18e arrondissement de Paris, alors qu’il menaçait des policiers en faction ? Son identité et ses motivations restent encore floues, tout comme la dimension terroriste de l’attaque. En effet, l’homme était muni d’une “feuille de boucher” selon […]
Qui était l’homme abattu ce 7 janvier, un an jour pour jour après l’attentat contre Charlie Hebdo, devant un commissariat du 18e arrondissement de Paris, alors qu’il menaçait des policiers en faction ? Son identité et ses motivations restent encore floues, tout comme la dimension terroriste de l’attaque. En effet, l’homme était muni d’une « feuille de boucher » selon le procureur de la République, François Molins, et d’un dispositif explosif factice.
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La section antiterroriste a été saisie, car, comme l’a expliqué le parquet dans un communiqué, des éléments troublants ont été retrouvés sur le corps de l’assaillant : « Un papier sur lequel figurent le drapeau de Daech, une revendication manuscrite non équivoque en langue arabe ». De plus l’homme a « exhibé son arme et crié ‘Allah Akbar !' »
« Abou », « Tarek B. », « Sallah Ali »
Sur la revendication manuscrite, l’homme se présente sous son surnom musulman « Abou », fait mention d’une identité commençant par « Tarek B », et de la ville de Tunis. Ses empreintes digitales renvoient cependant vers un homme interpellé en 2013 pour une affaire de vol en réunion à Sainte-Maxime (Var), et qui faisait depuis cette date l’objet d’une obligation de quitter le territoire français. Il s’était alors présenté comme « Sallah Ali », SDF né à Casablanca en 1995.
Christiane Taubira a affirmé en fin de journée qu’« aucun lien » n’apparaissait entre lui et la « radicalisation violente », mais qu’il présentait des « signes de déséquilibre ».
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