C’est son moment de gloire. Celui qu’il a tant attendu, depuis l’annonce de sa candidature à la présidentielle américaine le 16 juin 2015, où il déclarait avec beaucoup de modestie : “Nous avons besoin d’un leader qui rendra l’Amérique à nouveau grande”. Hier, Donald Trump a officiellement été investi par le parti républicain pour le représenter […]
C’est son moment de gloire. Celui qu’il a tant attendu, depuis l’annonce de sa candidature à la présidentielle américaine le 16 juin 2015, où il déclarait avec beaucoup de modestie : « Nous avons besoin d’un leader qui rendra l’Amérique à nouveau grande ». Hier, Donald Trump a officiellement été investi par le parti républicain pour le représenter à l’élection présidentielle du 8 novembre.
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« J’accepte votre investiture. » Acclamations. #RNCinCLE pic.twitter.com/E8JyZQeyWL
— Mathieu Dehlinger (@mdehlinger) 22 juillet 2016
Dans son discours, très long, le milliardaire américain a accepté « avec humilité et gratitude » l’investiture. Il n’a pas dévié de ses slogans habituels mais sans fournir de réels détails sur son programme.
« Je serai le candidat de la loi et de l’ordre »
Donald Trump a longuement insisté sur la violence qui sévit aux Etats-Unis, rappelant l’assasinat de policiers à Dallas et à Bâton-Rouge. Il s’est notamment posé comme le candidat qui ramènera paix et prospérité au pays :
« Ensemble, notre parti retournera à la Maison Blanche, notre pays retrouvera sécurité, prospérité et paix. Nous serons un pays de générosité et de chaleur, mais nous serons aussi un pays où règne l’ordre public. La criminalité et la violence qui affligent aujourd’hui notre pays prendront bientôt fin. A partir du 20 janvier 2017 ce sera le retour à la sécurité »
Il en a profité pour lancer une pique au Président actuel : « Le discours irresponsable de notre président, qui a utilisé le pupitre de la présidence pour nous diviser par race et couleur, a rendu l’Amérique plus dangereuse pour tout le monde »
Hillary, la méchante
Le discours du candidat républicain a également été un moyen d’attaquer encore une fois sa rivale Hillary Clinton, en critiquant son bilan en tant que secrétaire d’Etat sous Obama : « Après quinze ans de guerre au Moyen-Orient, après des milliers de milliards de dollars dépensés et des milliers de vies perdues, la situation est pire qu’elle ne l’a jamais été. C’est l’héritage d’Hillary Clinton : mort, destruction, terrorisme et faiblesse ».
Il a parodié au passage le slogan de la démocrate « I’m with her » (« Je suis avec elle »), en lançant « Je suis avec vous (…) Je suis votre voix ». L’ancienne First Lady n’a pas attendu longtemps avant de répliquer dans un tweet : « ‘Je suis avec vous*’ *non inclus : les femmes, les afro-américains, les personnes LGBT, les musulmans, les latinos-américains, les immigrants… »
« I’m with you* » —@realDonaldTrump *Not included: women, African Americans, LGBT people, Muslims, Latinos, immigrants…
— Hillary Clinton (@HillaryClinton) 22 juillet 2016
Terrorisme et immigration
Enfin, un discours de Trump ne serait pas complet sans une dose d’immigration et de terrorisme. Le magnat de l’immobilier a de nouveau annoncé sa solution miracle pour mettre fin à l’immigration : « Nous allons construire un grand mur à la frontière pour empêcher l’immigration illégale, les gangs, la violence et le déversement de drogue dans nos communautés. »
Concernant le terrorisme, il a déclaré que les Etats-Unis devaient « immédiatement suspendre l’immigration en provenance de pays ayant été compromis par le terrorisme, jusqu’à la mise en place de mécanismes de contrôle ». Il a par ailleurs cité la France dans son discours : « La France est vicieusement attaquée par les barbares de Daesh ».
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