Lors de la campagne présidentielle, l’une des promesse phare de Donald Trump était la construction d’un mur à la frontière mexicaine. Après son élection, il a signé un décret pour lancer l’édification de cette gigantesque clôture, qui serait “financé in fine” par le Mexique, assure-t-il. Il peine cependant à trouver comment. Big day planned on NATIONAL […]
Lors de la campagne présidentielle, l’une des promesse phare de Donald Trump était la construction d’un mur à la frontière mexicaine. Après son élection, il a signé un décret pour lancer l’édification de cette gigantesque clôture, qui serait « financé in fine » par le Mexique, assure-t-il. Il peine cependant à trouver comment.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Big day planned on NATIONAL SECURITY tomorrow. Among many other things, we will build the wall!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 25 janvier 2017
Un projet de taxe de 20% abandonné
L’une des idées, présentée jeudi par le porte parole de la Maison-Blanche Sean Spicer, consistait à mettre en place une taxe de 20%: « En faisant cela, nous pouvons récolter 10 milliards de dollars par an et facilement payer pour le mur grâce à ce seul mécanisme ».
Quelques heures plus tard, il revenait pourtant sur ces propos et précisait que cette proposition n’était qu’une possibilité parmi d’autres.
Récupérer l’argent envoyé par les mexicains depuis les Etats-Unis
En avril dernier, Trump déclarait au Washington Post vouloir financer le mur en coupant les milliards de dollars envoyés par les Mexicains dans leur pays d’origine depuis les Etats-Unis. En 2015, cela représentait 25 milliards de dollars (23,5 milliards d’euros), soit l’une des sources de revenus les plus importantes du Mexique avec le pétrole et le tourisme.
De son côté, le ministre mexicain des Affaires étrangères, Luis Videgaray, a déclaré jeudi que payer pour le mur « n’était pas négociable« . Et le président mexicain Enrique Peña Nieto a annulé sa visite à Washington, prévue dans moins d’une semaine. Le porte-parole de la Maison Blanche a tempéré ces propos en déclarant « maintenir les lignes de communication ouvertes« .
« Le Mexique a parlé, nous ne paierons pas pour ce putain de mur », a réagi de son côté l’ancien président mexicain Vicente Fox Quesada.
Donald, don't be self-indulgent. Mexico has spoken, we will never ever pay for the #FuckingWall. https://t.co/a79WDY5vlv
— Vicente Fox Quesada (@VicenteFoxQue) January 26, 2017
Ce mercredi 25 janvier, AJ+ publiait cette vidéo sur Facebook, rappelant quelques vérités à propos du mur :
{"type":"Banniere-Basse"}