“Parfois, dans le feu du débat, lorsque vous discutez d’un tas de sujets, vous ne choisissez pas les bons mots ou vous dites les mauvaises choses. Ca m’est arrivé. Ces mots sont ceux de Donald Trump, qui s’exprimait hier à Charlotte, en Caroline du Nord. Et croyez le ou non, mais je le regrette ! […] […]
« Parfois, dans le feu du débat, lorsque vous discutez d’un tas de sujets, vous ne choisissez pas les bons mots ou vous dites les mauvaises choses. Ca m’est arrivé. Ces mots sont ceux de Donald Trump, qui s’exprimait hier à Charlotte, en Caroline du Nord. Et croyez le ou non, mais je le regrette ! […] Particulièrement quand ça a pu causer des souffrances personnelles. Les enjeux sont trop importants pour que nous nous concentrons sur ces problèmes. » Le candidat milliardaire a ensuite tenu à rassurer ses soutiens présents devant lui qu’il allait « toujours dire la vérité« .
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
La panique
Donald Trump et sa campagne traversent en ce moment un épisode particulièrement complexe. En baisse dans les sondages, le candidat a remanié une grande partie de son équipe. Il a tenté, à plusieurs reprises ces derniers temps, de calmer le jeu et de ne plus se lancer dans des discours improvisés, une de ses marques de fabrique, et de lire ce qui était affiché sur des prompteurs. Cette expression de regrets pour certaines de ses déclarations tenues par le passé fait très certainement partie de cette volonté de faire profil bas. A à un peu moins de trois mois de l’élection présidentielle, une certaine panique se faire ressentir du côté du milliardaire.
Par le passé, Donald Trump s’est attaqué à de nombreuses personnes. Récemment, il a critiqué les parents, et particulièrement la mère d’un soldat américain et musulman mort en Irak qui étaient montée sur la scène de la convention démocrate à Philadelphie. Il a aussi par le passé multiplié les déclarations incendiaires à l’égard des immigrés mexicains, les qualifiant de « violeurs » et de criminels. Une autre fois, il avait violemment critiqué un juge sur ses origines mexicaines, provoquant l’embarras d’un de ses soutiens, Paul Ryan, Président de la chambre des représentants, qui n’avait pas hésité à qualifier ces propos de racistes. Dans son propre camp, Donald Trump avait attaqué John McCain, candidat à la présidentielle de 2004, vétéran de la guerre du Viet Nam qui avait été fait prisonnier. Il avait alors expliqué que pour lui, il n’était « pas un héros de guerre ».
{"type":"Banniere-Basse"}